• Graphique vecteur 5
    Nouvelles du MÉPAL

    La conjoncture selon les membres du MÉPAL

    Réunis en assemblée générale d’information et de consultation, les groupes membres du MÉPAL ont fait le portrait de la conjoncture politique et sociale actuelle.

    Effritement du filet social et exclusion sociale

    Effritement du filet social

    Dans un premier temps, les membres ont fait le constat

    Résultats de recherche d'images pour « filet social »
    Source : Coalition Main Rouge

    d’attaques et de reculs des acquis sociaux, des droits sociaux ainsi que de la démocratie.La privatisation de l’État et l’austérité imposée depuis tant d’années sont les principales causes identifiées. Le sous-financement des organismes communautaires est une conséquence de ces pratiques d’austérité. De plus, des mesures gouvernementales comme le projet de loi 173 (Revenu de base pour les personnes avec contraintes sévères à l’emploi) et le Programme Objectif Emploi sont les plus récentes attaques.

    Des mesures comme celles-là contribuent à l’effritement du filet social, à l’exclusion et la baisse de participation démocratique. En outre, la complexité de plusieurs mesures rendent difficile l’accès au soutien gouvernemental.

    Exclusion sociale

    Source : Wikipédia

    Des mesures antisociales comme le projet de loi 173 et le Programme Objectif Emploi sont des mesures qui augmentent le contrôle gouvernemental des personnes en situation de pauvreté. Ce contexte de répression menace les droits sociaux et réduit la participation sociale des personnes touchées à tous les niveaux (loisir et culture, politique, économique). Par exemple, il est beaucoup plus difficile d’impliquer les femmes dans la sphère citoyenne avec le contrôle gouvernemental. Les membres du MÉPAL considèrent qu’il s’agit de maltraitance envers les personnes vulnérables de la part du gouvernement.

    Les membres remarquent que plusieurs groupes sont toujours exclus au sein de notre société. Les espaces publics, et nos milieux de vie ne sont pas adaptés à toutes et tous. C’est le cas de personnes avec une déficience intellectuelle et les personnes en situation de pauvreté.

    De plus les préjugés contre les personnes en situation de pauvreté, les personnes âgées, les personnes ayant un problème de santé mentale ou judiciarisée renforce la dynamique d’exclusion sociale. En ce sens, les membres croient qu’il faut travailler à combattre les préjugés et transformer nos espaces pour qu’ils soient davantage inclusif et accessible à tous et à toutes. À ce titre, la désinformation est aussi identifiée comme cause des reculs démocratiques, de l’effritement du filet social et de la persistance des préjugés.

     

    Pauvreté et difficile accès aux ressources

    La citoyenneté pleine et entière est caractérisée par un juste accès aux ressources, aux loisirs, à la culture et aux droits. Pour les personnes en situation de pauvreté cet accès est souvent limité par le système et par une mauvaise redistribution des richesses.

    La capacité d’une personne à combler ses besoins de base est un élément fondamental pour assurer son autonomie. Ainsi, le revenu, le logement et le transport sont des enjeux importants aux yeux des membres du regroupement.

    Résultats de recherche d'images pour « Stop pauvreté »

    Source : ADT Quart Monde

    Revenu

    Plusieurs personnes, qu’elles travaillent ou non, n’ont pas accès à un revenu viable. En ce sens, le revenu de base à l’aide social est insuffisant et devrait être élevé au minimum à 968 $ par mois. De même, le salaire minimum actuel devrait être élevé à un minimum de 15$/h. Dans les deux, les décideurs devraient privilégier un calcul fondé sur un indice de revenu viable afin de déterminer d’année en année les hausses nécessaires.

    Transport

    Parmi les freins à la participation sociale, les membres souligne que l’enjeu du transport est fondamental dans la région. Plusieurs endroits de la région n’ont pas accès à un service de transport en commun adéquat. Ceci contribue à l’isolement, surtout dans le Nord de Lanaudière. Lorsque le service est présent, il est parfois trop cher pour que des personnes sur l’aide sociale puissent en bénéficier librement.

    Logement

    Source : Popir comité Logement

    La capacité à se loger adéquatement et à un coût décent est mise à mal par le manque de logement sociaux. Alors que les spécialistes recommandent qu’on dépense moins de 25 % de nos revenus en loyer,  les personnes à l’aide sociale et les travailleurs/travailleuses pauvres doivent en débourser beaucoup plus.

    Par ailleurs, lorsqu’on réussi à trouver un logement abordable, il n’est pas garanti que celui-ci soit salubre.

    Finalement, avec la légalisation du cannabis, le gouvernement du Québec compte instaurer des mesures permettant aux propriétaires d’interdire la consommation dans le logement ou dans les aires extérieures commune. Encore une fois, plusieurs locataires marginaliséEs risquent de vivre des situations d’expulsion. Cela contrevient au droit à la sécurité du logement. Il s’agit d’une nouvelle inégalité de classe. En effet, ces mesures vont pénaliser les personnes pauvres, car ceux et celles qui ont les moyens d’être propriétaire ne vivront pas d’insécurité quant au logement s’ils ou elles consomment.

    Difficile accès au système judiciaire

    Résultats de recherche d'images pour « discrimination sociale »Parmi les barrières à la participation citoyenne, au respect des droits sociaux et à la dignité des personnes, il y a celle de la complexité du système judiciaire. Entre autres, les membres considèrent qu’il est difficile pour les personnes ayant un problème de santé mentale d’avoir accès à l’information juste et nécessaire pour assurer la défense de leurs droits.

    De plus, le secteur de la défense collective des droits est l’un des enfants pauvres du milieu communautaire. Ainsi, les organismes en défense des droits peinent à répondre au besoin individuels et n’ont que très peu de ressource pour accomplir leur mission première : l’éducation populaire au droits sociaux et la mobilisation des citoyenNes touchées par le déni de leur droits.

    Les organismes d’éducation populaire autonome et la mobilisation sociale

    Les organismes

    Malheureusement, dans le contexte actuel, tout comme leurs membres, les organismes sont touchés par la pauvreté et se trouvent souvent en état de survie. Les coupes dans les services publics et les programmes sociaux contribuent à augmenter les besoins en services dans les groupes communautaires sous-financés. Ceux-ci ne parviennent pas à répondre à l’ensemble des demandes qui leur sont adressées et se voient souvent surchargés.

    Construit à l’origine sur la base du don de soi, et du travail bénévole (toujours central), le milieu communautaire s’est professionnalisé et emploie maintenant plusieurs travailleuses et travailleurs. Cela dit, les conditions de travail y sont souvent déplorables. Le manque de ressources financières au sein des organismes empêche d’embaucher suffisamment d’employéEs ou simplement d’assurer la rétention du personnel qualifié.  Cette situation réduit la capacité d’agir des organismes. Afin de que les organismes puissent améliorer leur capacité d’agir, il est important de porter les revendications de rehaussement du financement du communautaire dans le cadre des élections provinciales.

     

    Difficile mobilisation

    Les membres remarquent aussi qu’il y a un creux de vague de mobilisation dans un contexte social marqué par l’individualisme.  « On ignore notre force » disent les membres.

    Cette difficile mobilisation est aussi en lien avec un manque de connaissance non seulement sur les problèmes sociaux, mais aussi un manque de connaissance de l’éducation populaire autonome elle-même.

    Selon les membres, afin de susciter une meilleure mobilisation, il faut s’attaquer aux problèmes vécus par les personnes en situation de pauvreté, dont l’accès au transport et à un revenu viable (salaire minimum et revenu de base viable). Finalement, il faut davantage encourager le principe du par et pour par la  promotion de l’ÉPA et de l’action collective.

    Les candidatEs aux élections provinciales 2018 pourront-ils/elles répondre à ses préoccupations ?

    *Le graphique sur l’exclusion provient de la page vecteur 5

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  • Communiqués

    Contre la mine à ciel ouvert Nouveau Monde Graphite

    Le Mouvement d’éducation populaire autonome appui la résistance contre l’ouverture de la mine à ciel ouvert Nouveau Monde Graphite.

    Lire le communiqué : Communiqué appui contre la mine de graphite (1)

     

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  • Les droits ça se défend !
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    Des sommes attendues, une répartition inéquitable

    Joliette, 18 juin 2018 – Le comité des organismes en défense de droit de Lanaudière (CODDL) accueille favorablement les nouvelles sommes annoncées le 18 juin dernier aux groupes de défense collective des droits par le ministre de l’Emploi et de la solidarité sociale François Blais. De plus, nous saluons l’indexation du financement pour ce secteur du communautaire. Ceci n’avait pas eu lieu depuis plus de 10 ans. Ces sommes, étaient attendues depuis plusieurs mois déjà, si ce n’est plusieurs années !

     

    Cela dit, le CODDL, tient à dénoncer la répartition inéquitable des sommes entre les organismes de défense collective des droits. En effet, le ministère a choisi d’aller à l’encontre des propositions du milieu communautaire et de répartir les sommes selon un taux fixe. Cela a pour effet d’avantager les organismes qui reçoivent déjà des sommes importantes tout en maintenant les organismes les moins bien financés dans la précarité. Ainsi, un organisme qui reçoit actuellement un financement de 30 000 $ se voit octroyé à peine plus de 3 000 $ supplémentaires. En contrepartie un organisme financé à hauteur de 100 000 $ recevra une augmentation de plus de 10 000 $. Cette situation cristallise les inégalités entre les groupes, comme le mentionne Amélie Pelland : «Action-Logement Lanaudière accueille favorablement cette annonce de rehaussement et d’indexation du financement. Toutefois, ce n’est pas parce qu’un groupe a un financement actuel à la mission globale moins élevé qu’il a moins de besoins. À Action-Logement Lanaudière nous aurions préféré une répartition fondée sur une analyse personnalisée des besoins des groupes plutôt que d’un taux fixe. »

     

    Une telle répartition des sommes ne permet pas aux organismes moins financés de consolider leur mission, ni de la développer. De même que les sommes de 2.2M$ distribuées par le Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales sont bien insuffisantes. Nous sommes bien loin du 40M$ nécessaire pour sortir les organismes de la précarité ou des exigences des fondations philanthropiques qui briment leur autonomie.  Finalement, Sarah Girard du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière rappelle que l’augmentation des coûts de fonctionnement dépasse souvent le 1% d’indexation promis. Ainsi, il y a toujours un manque à gagner à ce niveau.

     

    -30-

     

    Le Comité des organismes en défense de droits de Lanaudière (CODDL) regroupe une quinzaine de groupes financés par le programme « Promotion des droits » du Secrétariat à l’action communautaire et aux initiatives sociales (SACAIS). Les organismes en défenses collective des droits travaillent jour après jours à faire reconnaître les droits humains aussi fondamentaux que le droit au logement, à la sécurité financière, à l’environnement, les droits des femmes, des victimes de lésions professionnelles des aînées, des minorités de genre, des familles des personnes en situation de handicap, de pauvreté, de migration.

    Les organismes qui siègent au CODDL sont les suivants : Action dignité Lanaudière, Action populaire des Moulin, Action-Logement Lanaudière, Association québécoise de défense des droits des retraités de Brandon, Association des travailleurs et travailleuses accidentéEs du Matawin, Association des personne handicapées visuelles de Lanaudière, Groupe d’information et de défense des droits sociaux de Ste-Julienne, Table de concertation des groupe de femme de Lanaudière, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière.

     

    Pour informations :Sarah Girard, coordonnatrice, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière. 450 752-4700 / 514-449-0088

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    Manifestation populaire et unitaire : Convergence contre G7

    5 Juin 2018 – RéuniEs en assemblée générale le 30 mai dernier, les membres du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière ont choisi d’appuyer la déclaration de la «Manifestation populaire et unitaire : Convergence contre le G7».

    Le groupe des 7 (G7) est une rencontre au sommet qui regroupe les dirigeants des pays les plus riches et puissants du monde. Les discussions qui ont lieu lors de cette rencontre portent sur des partenariats économiques. Les décisions qui y sont prises chaque année ont des impacts négatifs importants sur les populations du Monde entier.

    Nous invitons la population à surveiller et à participer aux activités qui auront lieu à Québec et dans la zone de libre expression dans Charlevoix au cours des prochains jours. Pour plus d’infos, consulter les pages de la Coalition pour un Forum Alternatif au G7 et d’Infos G7

    Voici la déclaration pour la «Manifestation populaire et unitaire : Convergence contre le G7» :

    7 juin 2018 à 18h au Parc des Braves (750, ch. Sainte-Foy, Québec)

    Manifestation populaire et unitaire contre le G7 et pour l’ouverture des frontières !
    À bas l’exploitation capitaliste, le colonialisme et les politiques racistes et sexistes!

    Les chefs d’État des sept principales puissances impérialistes et coloniales de la planète se réuniront les 8 et 9 juin prochains, dans le cadre du Sommet du G7 qui se tiendra au Manoir Richelieu à La Malbaie. C’est le moment privilégié par l’élite mondiale pour célébrer en grande pompe sa position dominante au sein de l’économie capitaliste. Alors qu’ils disent vouloir s’entretenir de croissance économique, de création d’emplois, d’égalité des genres et de changements climatiques, nous savons qu’en réalité les rencontres du G7 sont déterminantes pour l’organisation mondiale de l’économie en fonction des intérêts des banques, des industries pétrolières, agroalimentaires, pharmaceutiques, technologiques et de l’armement.

    Ainsi, pendant que l’Occident exploite la force de travail et les richesses dans les pays du Sud, causant misère, destruction environnementale, guerres et déplacements forcés, les pays du G7 feignent de s’étonner de la « crise migratoire » qui fait rage. Après avoir complètement détruit les conditions de vies des peuples pour permettre l’enrichissement d’une infime minorité, ils ferment les frontières des « forteresses » occidentales. Pour gagner l’appui de l’opinion publique à ces politiques, ils entretiennent la peur de l’autre par des discours, repris par les médias, qui encouragent la montée du racisme et de l’extrême droite. Pendant ce temps, les gouvernements des pays du G7 appliquent des mesures d’austérité qui entraînent la dégradation des conditions de travail des travailleurs et travailleuses et contraignent les sans-emploi à vendre leur force de travail pour répondre aux « besoins du marché ».

    Démontrons-leur notre volonté de combattre ce système injuste tant qu’il le faudra ! Le Canada colonial et patriarcal érige ses clôtures de la honte sur des terres autochtones non cédées pour permettre aux dirigeants du G7 de se réunir à La Malbaie, tout comme il impose aux communautés autochtones ses frontières et son découpage territorial depuis plus de 500 ans. Ne les laissons pas faire ! À la peur et à l’imposition de ce système, répondons par la lutte, la dignité et la solidarité entre les peuples !
    Le 7 juin prochain, joignez-vous à nous pour une grande manifestation festive, populaire et unitaire contre le G7, le capitalisme, le patriarcat, le colonialisme, le racisme et les frontières ! Dénonçons la destruction écologique par l’exploitation illimitée des ressources naturelles ! Parce que le monde dans lequel nous vivons peut et doit être meilleur, pour tous et toutes et pour les générations à venir !

    Les groupes qui veulent endosser l’appel doivent écrire à: repac@repac.org

    Réseau de résistance anti-G7 (RRAG7) https://antig7.org/
    Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12) http://repac.org/
    Comité populaire Saint-Jean-Baptiste http://compop.net
    Eau Secours https://eausecours.org/
    Ni Québec, ni Canada: projet anticolonial http://niquebecnicanada.anarkhia.org/

     

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    Dépliant pré-électoral de la campagne Viser la justice sociale

    Sous couvert de l’épouvantail de «crise» des finances publiques, nous avons eu droit à plusieurs rondes de coupes, de compressions et de hausses de tarifs ces dernières années. Les dommages sur le filet social sont considérables et ce ne sont pas les mesures à saveur pré-électorale annoncées dans le budget du 27 mars 2018 qui répareront les dégâts. Nous ne sommes pas dupes ! Les principes de gratuité et d’universalité de nos services publics sont toujours en danger, les programmes sociaux sous-financés et l’action communautaire autonome menacée. Tout indique que les attaques pour les affaiblir se poursuivront dès l’an prochain.

    À la toute veille des élections générales au Québec, exigeons des partis en lice qu’ils s’engagent à récupérer notre trésor collectif auprès des plus nantis en instaurant une fiscalité plus progressive et à réparer les dégâts causés aux services publics et aux programmes sociaux en y réinvestissant adéquatement !

    La Coalition Main rouge s’est doté d’un plan d’action en vue de la campagne électorale québécoise de septembre et a produit un tout nouveau dépliant pour sa campagne Viser la justice sociale. Nous vous invitons à le distribuer largement.

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  • Nouvelles de nos membres

    Et si on prenait le temps d’essayer de comprendre…

    COMMUNIQUÉ

    POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

     

    ET SI ON PRENAIT LE TEMPS D’ESSAYER DE COMPRENDRE…

     

    Mascouche, le 7 mai 2018 – Dans le cadre de la Semaine de la dignité des personnes assistées sociales, l’Action Populaire des Moulins lance une vidéo qui invite la population à prendre quelques instants pour essayer de comprendre…

    … comprendre comment on peut se retrouver dans un mauvais pas, dans une situation où on a perdu pied, perdu le contrôle. Une situation où les choses ne se passent pas, ne se passent plus comme on avait prévu dans notre vie. Comprendre comment on peut en arriver là. Dans l’impasse. Dans la dèche. Celle qui mène à l’aide sociale.

    Comprendre qu’il y a des parcours de vie, des tournants qui peuvent nous placer devant l’absence d’un autre choix, d’une autre voie, d’une autre issue pour pallier, tant bien que mal, au manque criant de ressources financières. Comprendre aussi – surtout – que ça pourrait être nous, la personne placée dans cette impasse. La personne qui complète son formulaire de demande de prestations d’aide sociale … parce qu’il n’y a plus d’autre choix.

    C’est un peu l’idée de départ de cette vidéo diffusée dans le cadre de la 45e Semaine de la dignité des personnes assistées sociales qui a lieu cette année du 7 au 11 mai. Réalisée par un groupe d’étudiantes du programme Techniques de travail social du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne, dans le cadre de leur cours Intervention communautaire, cette vidéo vise à éveiller et à nourrir l’empathie de la population envers les personnes qui sont prestataires de l’aide sociale. Elle y parvient en suscitant une prise de conscience face aux probabilités de tomber nous-mêmes en situation de pauvreté au cours de notre vie. À partir de l’outil « Êtes-vous à l’abri de la pauvreté ? » un questionnaire introspectif en lien avec le niveau de vie et le statut social élaboré par le Collectif d’action contre la pauvreté de la MRC des Sources, qu’on peut trouver sur le site 100PRÉJUGÉS.COM, les étudiantes ont interpellé des citoyen.ne.s qui ont bien voulu se prêter au jeu de cette introspection et de cette prise de conscience sous l’œil de la caméra.

    Tous les citoyens et toutes les citoyennes sont invité.e.s à se rendre sur la page Facebook de l’Action Populaire des Moulins pour visionner et partager cette vidéo sur leurs réseaux sociaux.

     

    La semaine de la dignité des personnes assistées sociales a été initiée il y a 45 ans par le Front commun des personnes assistées sociales pour faire reconnaître la dignité de chaque être humain, quel que soit son statut social ou économique.

     

    -30-

     

    Pour information :   Johanne St-Denis, Coordonnatrice

    Téléphone : 450 477-8985

    Courriel : action.populaire@videotron.ca

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    La pauvreté dans Lanaudière : En parler pour agir !

    Communiqué de presse

    Pour publication immédiate

     

    Joliette, 4 mai 2018,

    Titre : « La pauvreté dans Lanaudière : En parler pour agir! »

    Le mardi 22 mai 2018. Le Collectif anti-pauvreté Lanaudière tiendra une journée de réflexion sur le thème de la pauvreté intitulée « La pauvreté dans Lanaudière : En parler pour agir! ».

    Dans le cadre des élections provinciales à venir cette automne, le Collectif anti-Pauvreté Lanaudière a décidé de consulter les citoyennes et citoyens, groupes communautaires et organisations afin de connaître leurs préoccupations et ce qui pourraient être fait pour lutter contre la pauvreté et améliorer la situation des personnes en situations de pauvreté dans Lanaudière.

    Pour ce faire, la journée visent à atteindre les objectifs suivants:

    • Faire un portrait des enjeux reliés à la pauvreté au Québec, mais plus spécifiquement dans Lanaudière.

      • Favoriser la prise de parole des personnes en situation de pauvreté afin de connaître leur point de vue concernant ces enjeux et leurs préoccupations.

      •    Identifier des actions concrètes (sous forme de recommandations/revendications) pouvant être réalisées, afin d’interpeller les partis politiques lors des prochaines élections, mais aussi d’autres interlocuteurs en position d’influence dans Lanaudière pour agir dans le sens de ses recommandations/ revendications.


    Informations complémentaires :

    Nous rappellerons au fur et à mesure et  dans la semaine précédent l’événement les personnes pour savoir si elles sont végétariennes, si elles ont des allergies pour les repas de type « boite à lunch » (qui sont gratuits) et pour confirmer leur présence.

    Veuillez prendre note que le nombre de participant.e.s est limité à 50.

    Nous payons le covoiturage pour un véhicule par MRC (6 véhicules en tout) pour transporter un minimum 3 personnes en situation de pauvreté par véhicule. Premier rendu-premier servi. S’il nous reste des transports de disponible dans la semaine précédent l’événement, nous l’offrirons à d’autres peut importe le secteur. Le CAP-L rembourse à 40 cent du km. Une carte du lieu est jointe aussi pour ceux et celles qui si rendront par eux-même.


    Vous trouverez joint à ce communiqué une affiche contenant le déroulement de la journée et une autre affiche contenant et les renseignements pour s’inscrire.

    La rencontre se tiendra à la CSN Construction au 190, rue Montcalm à Joliette de 9h à 16h.

     

    – 30 –

     

    Pour des questions ou pour une entrevue, contactez M. Sylvain Caron, responsable de l’information et des communications au Groupe d’information et de défense des droits sociaux de Sainte-Julienne (GIDDS), Organisme communautaire membre du CAP-Lanaudière au 450-865-8565. Merci de diffuser.

     

     

     

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    Appel du MÉPACQ aux organismes de défense collective des droits :

     

     

     

    Lundi 9 avril 2018

    Bonjour,

    Par la présente, le MÉPACQ vous lance un appel à la solidarité et à la mobilisation afin de protéger les acquis du programme de défense collective des droits. En effet, le caractère «collectif» de la défense des droits est menacé, ce qui fragilisera nos capacités d’agir si nous ne réussissons pas à renverser cette orientation gouvernementale. Dans cette perspective, le MÉPACQ vous invite à faire front uni avec le RODCD afin de maximiser nos chances de faire changer les orientations ministérielles. Plus nous approfondirons notre compréhension des enjeux auxquels nous faisons face et construirons un front uni de la défense collective des droits face à cette attaque, plus notre rapport de force sera grand.

     

    Les intentions ministérielles :

    Malgré une hausse insuffisante d’argent dans le programme de « Promotion des droits »les intentions inscrites dans le Plan pour l’inclusion économique et la participation sociale sont suffisamment limpides pour s’en inquiéter. Que disent-elles ?

    Extrait : De plus, l’enveloppe destinée au financement de ces organismes sera rehaussée à partir de 2019-2020 afin de soutenir davantage ceux qui offrent des services individuels à la population. Ce financement s’inscrira dans la perspective d’un prochain plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire.

    En deux coups de cuillère à pot, on nous apprend que le plan d’action gouvernementale en matière d’action communautaire sera modifié et que ces modifications viseront à permettre de soutenir davantage les services individuels plutôt que l’approche collective de la défense collective des droits.Selon notre analyse,cette nouvelle approche permettrait aux gestionnaires du SACAIS de régler certaines des préoccupations qu’ils nous ont exprimées à maintes reprises.

    Nommons-en trois :

    • Le nombre supposément exagéré de regroupements
    • Lenombre supposément exagéré de mêmes groupes qui offrent des services similaires sur le même territoire (le dédoublement)
    • La pertinence du financement des organismes qui repose trop souvent sur des acquis historiques plutôt que sur leurs rendements.

    Ces trois éléments sont autant de manières d’affaiblir les mouvements de défense collective des droits. Affaiblir les regroupements de DCD servirait à fragiliser les capacités des organismes de défense des droits à partager leurs analyses qu’ils tirent de leurs pratiques, à fragiliser leurs capacités de formuler des revendications et à émietter leurs capacités d’agir pour la transformation sociale.

    D’évaluer la pertinence et le financement d’un organisme de base en fonction d’un possible dédoublement de services avec un autre organisme dans une même municipalité ou dans un même territoire serait de nier la réalité de la densitéde population (forte ou faible), dela diversité des approches et des besoinsdes populations desservies.

    De remettre en question le financement historique des organismes ne peut se faire qu’en fonction de leurs rendements. Cette approche signifierait que les organismes de DCD ont comme rôle principal de palier à la désagrégation des services publics, et éventuellement par des ententes de service, de subordonner leurs activités aux priorités institutionnelles.

    Les enjeux se précisent et au-delà du financement de chacun des organismes et des regroupements de défense collective des droits,ce qui est en jeu c’est bien l’existence même de mouvements communautaires.Bref, les mouvements communautaires capables de mener des luttes collectives pour influencer la société et de travailler à l’amélioration des conditions de vie des populations avec lesquelles nous œuvrons.

    Le programme de « Promotion des droits » bien que peu garni, représente un acquis démocratique important. C’est dans cette perspective que nous appelons les organismes de défense collective des droits àse saisir des enjeux que soulève cette nouvelle orientation gouvernementale.C’est aussi un appel à participer aux discussions, nécessaires au renforcement du Regroupement des organismes de défense collective des droits(RODCD). A court terme, la manifestation du 26 avril à Québec est un moment important afin de démontrer notre détermination à améliorer les conditions financières de nos organismes et à conserver le caractère collectif de la défense collective des droits.

    Solidairement vôtres,

     

    Adeline Laquerre

    Présidente du MÉPACQ.

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  • Nouvelles du MÉPAL

    Formation « Pas d’ACA sans ÉPA »

    Formation offerte par le CRFL et animé par le MÉPAL

    Pour plus d’info:

    https://crfl.ca/produit/pas-daca-sans-epa-une-formation-sur-leducation-populaire-autonome-2/

     

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    Prochainement!!

    Pièce de théâtre sur les paradis fiscaux, les 3 et 4 avril, 10$, Montréal.

    26 avril: Action à Québec pour la défense collective des droits avec un atelier ÉPA sur les enjeux de la défense collective des droits.

    28 avril: Manifestation du Collectif du 1er mai à Montréal.

    1er mai: action à déterminer…

    De plus amples informations viendront sous peu!

     

  • Communiqués

    DANS LANAUDIÈRE ON VOIT ROUGE !

    JOLIETTE, 7 FÉVRIER 2018 – Dans Lanaudière comme ailleurs au Québec, les groupes communautaires voient rouge et veulent faire connaître à la population leurs revendications. 

    Ce matin, les activités de Joliette sont perturbées par une présence peu commune, celle du communautaire qui vient à sa rencontre.  Plus que des points de services, le milieu communautaire contribue à faire avancer et à protéger nos droits sociaux et à réduire les inégalités sociales et la pauvreté. Toutefois, cette ultime maille du filet social québécois est menacée par le sous-financement chronique des organismes d’action communautaires autonome ainsi que par les compressions dans les services publics et les programmes sociaux. Avec les compressions dans le secteur public, les groupes communautaires voient la demande de services à rendre augmenter ; ils ne suffisent plus à la tâche tellement ils sont dans le rouge et que leurs ressources humaines s’épuisent. C’est pourquoi nous voyons rouge désormais et que nous réclamons 475 millions $, dont 40 millions $ pour la défense collective de nos droits.

    Les groupes communautaires ont contribué « à la mise en place de plusieurs politiques sociales, dont l’Aide juridique, les Services de garde, la Loi sur l’Équité Salariale réclamée en alliance avec le mouvement syndical, les Services multidisciplinaires de prévention en CLSC, le logement coopératif, le Régime d’Assurance parentale, la Loi sur la Protection du Consommateur, le Programme de perception automatique des pensions alimentaires»[1], la Loi sur les Accidents de travail et les Maladies Professionnelles, etc. Des luttes comme celles-là sont essentielles au respect de la dignité humaine, à la reconnaissance des droits sociaux et à la création des lois qui les encadrent.

    L’augmentation de l’enveloppe du communautaire de 475M$ représentait à peine 0.7% de toutes les dépenses de programmes au Québec (2016-2017).  C’est peu pour un gouvernement qui a cumulé des surplus budgétaires au cours des deux dernières années, dont 2,5 milliards $ en 2017. C’est important pour les 4000 groupes du mouvement communautaire québécois. Nous n’avons pas vu notre financement augmenter depuis plus de 10 ans, alors que des entreprises privées comme Bombardier sont généreusement soutenues à même les deniers publics à coup de milliards, ou que les institutions financières bénéficient d’exemptions de taxes sur le capital depuis 2011 ce qui prive l’État de 600 millions de dollars par année.

    ON VOIT ROUGE et on fait savoir au gouvernement que nos moyens de pression et notre rapport de force se construisent et s’intensifieront dans les semaines qui viennent. Notre ras-le-bol est un puissant moteur qui fonce lentement et sûrement vers celui qui nous exploite et qui nous maintient aux miettes sous la table. Nous avons la force du nombre et nous vaincrons!

    – 30 –

    Par le Collectif Rouge de Colère. Le Collectif Rouge de Colère est un comité autonome d’action locale regroupant plusieurs travailleurs et travailleuses du communautaire qui lutte pour la justice sociale, la défense collective des droits et la pérennité de l’action communautaire autonome.

    Pour information : Sarah Girard, coordonnatrice du Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière

    [1]Camapgne Engagez-vous pour le communautaire, Justice sociale, (2018), http://engagezvousaca.org/accueil/les-revendications/justice-sociale/

     

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