Des sommes attendues, une répartition inéquitable

Joliette, 18 juin 2018 – Le comité des organismes en défense de droit de Lanaudière (CODDL) accueille favorablement les nouvelles sommes annoncées le 18 juin dernier aux groupes de défense collective des droits par le ministre de l’Emploi et de la solidarité sociale François Blais. De plus, nous saluons l’indexation du financement pour ce secteur du communautaire. Ceci n’avait pas eu lieu depuis plus de 10 ans. Ces sommes, étaient attendues depuis plusieurs mois déjà, si ce n’est plusieurs années !

 

Cela dit, le CODDL, tient à dénoncer la répartition inéquitable des sommes entre les organismes de défense collective des droits. En effet, le ministère a choisi d’aller à l’encontre des propositions du milieu communautaire et de répartir les sommes selon un taux fixe. Cela a pour effet d’avantager les organismes qui reçoivent déjà des sommes importantes tout en maintenant les organismes les moins bien financés dans la précarité. Ainsi, un organisme qui reçoit actuellement un financement de 30 000 $ se voit octroyé à peine plus de 3 000 $ supplémentaires. En contrepartie un organisme financé à hauteur de 100 000 $ recevra une augmentation de plus de 10 000 $. Cette situation cristallise les inégalités entre les groupes, comme le mentionne Amélie Pelland : «Action-Logement Lanaudière accueille favorablement cette annonce de rehaussement et d’indexation du financement. Toutefois, ce n’est pas parce qu’un groupe a un financement actuel à la mission globale moins élevé qu’il a moins de besoins. À Action-Logement Lanaudière nous aurions préféré une répartition fondée sur une analyse personnalisée des besoins des groupes plutôt que d’un taux fixe. »

 

Une telle répartition des sommes ne permet pas aux organismes moins financés de consolider leur mission, ni de la développer. De même que les sommes de 2.2M$ distribuées par le Secrétariat à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales sont bien insuffisantes. Nous sommes bien loin du 40M$ nécessaire pour sortir les organismes de la précarité ou des exigences des fondations philanthropiques qui briment leur autonomie.  Finalement, Sarah Girard du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière rappelle que l’augmentation des coûts de fonctionnement dépasse souvent le 1% d’indexation promis. Ainsi, il y a toujours un manque à gagner à ce niveau.

 

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Le Comité des organismes en défense de droits de Lanaudière (CODDL) regroupe une quinzaine de groupes financés par le programme « Promotion des droits » du Secrétariat à l’action communautaire et aux initiatives sociales (SACAIS). Les organismes en défenses collective des droits travaillent jour après jours à faire reconnaître les droits humains aussi fondamentaux que le droit au logement, à la sécurité financière, à l’environnement, les droits des femmes, des victimes de lésions professionnelles des aînées, des minorités de genre, des familles des personnes en situation de handicap, de pauvreté, de migration.

Les organismes qui siègent au CODDL sont les suivants : Action dignité Lanaudière, Action populaire des Moulin, Action-Logement Lanaudière, Association québécoise de défense des droits des retraités de Brandon, Association des travailleurs et travailleuses accidentéEs du Matawin, Association des personne handicapées visuelles de Lanaudière, Groupe d’information et de défense des droits sociaux de Ste-Julienne, Table de concertation des groupe de femme de Lanaudière, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière.

 

Pour informations :Sarah Girard, coordonnatrice, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière. 450 752-4700 / 514-449-0088




Manifestation populaire et unitaire : Convergence contre G7

5 Juin 2018 – RéuniEs en assemblée générale le 30 mai dernier, les membres du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière ont choisi d’appuyer la déclaration de la «Manifestation populaire et unitaire : Convergence contre le G7».

Le groupe des 7 (G7) est une rencontre au sommet qui regroupe les dirigeants des pays les plus riches et puissants du monde. Les discussions qui ont lieu lors de cette rencontre portent sur des partenariats économiques. Les décisions qui y sont prises chaque année ont des impacts négatifs importants sur les populations du Monde entier.

Nous invitons la population à surveiller et à participer aux activités qui auront lieu à Québec et dans la zone de libre expression dans Charlevoix au cours des prochains jours. Pour plus d’infos, consulter les pages de la Coalition pour un Forum Alternatif au G7 et d’Infos G7

Voici la déclaration pour la «Manifestation populaire et unitaire : Convergence contre le G7» :

7 juin 2018 à 18h au Parc des Braves (750, ch. Sainte-Foy, Québec)

Manifestation populaire et unitaire contre le G7 et pour l’ouverture des frontières !
À bas l’exploitation capitaliste, le colonialisme et les politiques racistes et sexistes!

Les chefs d’État des sept principales puissances impérialistes et coloniales de la planète se réuniront les 8 et 9 juin prochains, dans le cadre du Sommet du G7 qui se tiendra au Manoir Richelieu à La Malbaie. C’est le moment privilégié par l’élite mondiale pour célébrer en grande pompe sa position dominante au sein de l’économie capitaliste. Alors qu’ils disent vouloir s’entretenir de croissance économique, de création d’emplois, d’égalité des genres et de changements climatiques, nous savons qu’en réalité les rencontres du G7 sont déterminantes pour l’organisation mondiale de l’économie en fonction des intérêts des banques, des industries pétrolières, agroalimentaires, pharmaceutiques, technologiques et de l’armement.

Ainsi, pendant que l’Occident exploite la force de travail et les richesses dans les pays du Sud, causant misère, destruction environnementale, guerres et déplacements forcés, les pays du G7 feignent de s’étonner de la « crise migratoire » qui fait rage. Après avoir complètement détruit les conditions de vies des peuples pour permettre l’enrichissement d’une infime minorité, ils ferment les frontières des « forteresses » occidentales. Pour gagner l’appui de l’opinion publique à ces politiques, ils entretiennent la peur de l’autre par des discours, repris par les médias, qui encouragent la montée du racisme et de l’extrême droite. Pendant ce temps, les gouvernements des pays du G7 appliquent des mesures d’austérité qui entraînent la dégradation des conditions de travail des travailleurs et travailleuses et contraignent les sans-emploi à vendre leur force de travail pour répondre aux « besoins du marché ».

Démontrons-leur notre volonté de combattre ce système injuste tant qu’il le faudra ! Le Canada colonial et patriarcal érige ses clôtures de la honte sur des terres autochtones non cédées pour permettre aux dirigeants du G7 de se réunir à La Malbaie, tout comme il impose aux communautés autochtones ses frontières et son découpage territorial depuis plus de 500 ans. Ne les laissons pas faire ! À la peur et à l’imposition de ce système, répondons par la lutte, la dignité et la solidarité entre les peuples !
Le 7 juin prochain, joignez-vous à nous pour une grande manifestation festive, populaire et unitaire contre le G7, le capitalisme, le patriarcat, le colonialisme, le racisme et les frontières ! Dénonçons la destruction écologique par l’exploitation illimitée des ressources naturelles ! Parce que le monde dans lequel nous vivons peut et doit être meilleur, pour tous et toutes et pour les générations à venir !

Les groupes qui veulent endosser l’appel doivent écrire à: repac@repac.org

Réseau de résistance anti-G7 (RRAG7) https://antig7.org/
Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12) http://repac.org/
Comité populaire Saint-Jean-Baptiste http://compop.net
Eau Secours https://eausecours.org/
Ni Québec, ni Canada: projet anticolonial http://niquebecnicanada.anarkhia.org/

 




Dépliant pré-électoral de la campagne Viser la justice sociale

Sous couvert de l’épouvantail de «crise» des finances publiques, nous avons eu droit à plusieurs rondes de coupes, de compressions et de hausses de tarifs ces dernières années. Les dommages sur le filet social sont considérables et ce ne sont pas les mesures à saveur pré-électorale annoncées dans le budget du 27 mars 2018 qui répareront les dégâts. Nous ne sommes pas dupes ! Les principes de gratuité et d’universalité de nos services publics sont toujours en danger, les programmes sociaux sous-financés et l’action communautaire autonome menacée. Tout indique que les attaques pour les affaiblir se poursuivront dès l’an prochain.

À la toute veille des élections générales au Québec, exigeons des partis en lice qu’ils s’engagent à récupérer notre trésor collectif auprès des plus nantis en instaurant une fiscalité plus progressive et à réparer les dégâts causés aux services publics et aux programmes sociaux en y réinvestissant adéquatement !

La Coalition Main rouge s’est doté d’un plan d’action en vue de la campagne électorale québécoise de septembre et a produit un tout nouveau dépliant pour sa campagne Viser la justice sociale. Nous vous invitons à le distribuer largement.




Et si on prenait le temps d’essayer de comprendre…

COMMUNIQUÉ

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

 

ET SI ON PRENAIT LE TEMPS D’ESSAYER DE COMPRENDRE…

 

Mascouche, le 7 mai 2018 – Dans le cadre de la Semaine de la dignité des personnes assistées sociales, l’Action Populaire des Moulins lance une vidéo qui invite la population à prendre quelques instants pour essayer de comprendre…

… comprendre comment on peut se retrouver dans un mauvais pas, dans une situation où on a perdu pied, perdu le contrôle. Une situation où les choses ne se passent pas, ne se passent plus comme on avait prévu dans notre vie. Comprendre comment on peut en arriver là. Dans l’impasse. Dans la dèche. Celle qui mène à l’aide sociale.

Comprendre qu’il y a des parcours de vie, des tournants qui peuvent nous placer devant l’absence d’un autre choix, d’une autre voie, d’une autre issue pour pallier, tant bien que mal, au manque criant de ressources financières. Comprendre aussi – surtout – que ça pourrait être nous, la personne placée dans cette impasse. La personne qui complète son formulaire de demande de prestations d’aide sociale … parce qu’il n’y a plus d’autre choix.

C’est un peu l’idée de départ de cette vidéo diffusée dans le cadre de la 45e Semaine de la dignité des personnes assistées sociales qui a lieu cette année du 7 au 11 mai. Réalisée par un groupe d’étudiantes du programme Techniques de travail social du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne, dans le cadre de leur cours Intervention communautaire, cette vidéo vise à éveiller et à nourrir l’empathie de la population envers les personnes qui sont prestataires de l’aide sociale. Elle y parvient en suscitant une prise de conscience face aux probabilités de tomber nous-mêmes en situation de pauvreté au cours de notre vie. À partir de l’outil « Êtes-vous à l’abri de la pauvreté ? » un questionnaire introspectif en lien avec le niveau de vie et le statut social élaboré par le Collectif d’action contre la pauvreté de la MRC des Sources, qu’on peut trouver sur le site 100PRÉJUGÉS.COM, les étudiantes ont interpellé des citoyen.ne.s qui ont bien voulu se prêter au jeu de cette introspection et de cette prise de conscience sous l’œil de la caméra.

Tous les citoyens et toutes les citoyennes sont invité.e.s à se rendre sur la page Facebook de l’Action Populaire des Moulins pour visionner et partager cette vidéo sur leurs réseaux sociaux.

 

La semaine de la dignité des personnes assistées sociales a été initiée il y a 45 ans par le Front commun des personnes assistées sociales pour faire reconnaître la dignité de chaque être humain, quel que soit son statut social ou économique.

 

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Pour information :   Johanne St-Denis, Coordonnatrice

Téléphone : 450 477-8985

Courriel : action.populaire@videotron.ca




La pauvreté dans Lanaudière : En parler pour agir !

Communiqué de presse

Pour publication immédiate

 

Joliette, 4 mai 2018,

Titre : « La pauvreté dans Lanaudière : En parler pour agir! »

Le mardi 22 mai 2018. Le Collectif anti-pauvreté Lanaudière tiendra une journée de réflexion sur le thème de la pauvreté intitulée « La pauvreté dans Lanaudière : En parler pour agir! ».

Dans le cadre des élections provinciales à venir cette automne, le Collectif anti-Pauvreté Lanaudière a décidé de consulter les citoyennes et citoyens, groupes communautaires et organisations afin de connaître leurs préoccupations et ce qui pourraient être fait pour lutter contre la pauvreté et améliorer la situation des personnes en situations de pauvreté dans Lanaudière.

Pour ce faire, la journée visent à atteindre les objectifs suivants:

  • Faire un portrait des enjeux reliés à la pauvreté au Québec, mais plus spécifiquement dans Lanaudière.

    • Favoriser la prise de parole des personnes en situation de pauvreté afin de connaître leur point de vue concernant ces enjeux et leurs préoccupations.

    •    Identifier des actions concrètes (sous forme de recommandations/revendications) pouvant être réalisées, afin d’interpeller les partis politiques lors des prochaines élections, mais aussi d’autres interlocuteurs en position d’influence dans Lanaudière pour agir dans le sens de ses recommandations/ revendications.


Informations complémentaires :

Nous rappellerons au fur et à mesure et  dans la semaine précédent l’événement les personnes pour savoir si elles sont végétariennes, si elles ont des allergies pour les repas de type « boite à lunch » (qui sont gratuits) et pour confirmer leur présence.

Veuillez prendre note que le nombre de participant.e.s est limité à 50.

Nous payons le covoiturage pour un véhicule par MRC (6 véhicules en tout) pour transporter un minimum 3 personnes en situation de pauvreté par véhicule. Premier rendu-premier servi. S’il nous reste des transports de disponible dans la semaine précédent l’événement, nous l’offrirons à d’autres peut importe le secteur. Le CAP-L rembourse à 40 cent du km. Une carte du lieu est jointe aussi pour ceux et celles qui si rendront par eux-même.


Vous trouverez joint à ce communiqué une affiche contenant le déroulement de la journée et une autre affiche contenant et les renseignements pour s’inscrire.

La rencontre se tiendra à la CSN Construction au 190, rue Montcalm à Joliette de 9h à 16h.

 

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Pour des questions ou pour une entrevue, contactez M. Sylvain Caron, responsable de l’information et des communications au Groupe d’information et de défense des droits sociaux de Sainte-Julienne (GIDDS), Organisme communautaire membre du CAP-Lanaudière au 450-865-8565. Merci de diffuser.

 

 

 




Appel du MÉPACQ aux organismes de défense collective des droits :

 

 

 

Lundi 9 avril 2018

Bonjour,

Par la présente, le MÉPACQ vous lance un appel à la solidarité et à la mobilisation afin de protéger les acquis du programme de défense collective des droits. En effet, le caractère «collectif» de la défense des droits est menacé, ce qui fragilisera nos capacités d’agir si nous ne réussissons pas à renverser cette orientation gouvernementale. Dans cette perspective, le MÉPACQ vous invite à faire front uni avec le RODCD afin de maximiser nos chances de faire changer les orientations ministérielles. Plus nous approfondirons notre compréhension des enjeux auxquels nous faisons face et construirons un front uni de la défense collective des droits face à cette attaque, plus notre rapport de force sera grand.

 

Les intentions ministérielles :

Malgré une hausse insuffisante d’argent dans le programme de « Promotion des droits »les intentions inscrites dans le Plan pour l’inclusion économique et la participation sociale sont suffisamment limpides pour s’en inquiéter. Que disent-elles ?

Extrait : De plus, l’enveloppe destinée au financement de ces organismes sera rehaussée à partir de 2019-2020 afin de soutenir davantage ceux qui offrent des services individuels à la population. Ce financement s’inscrira dans la perspective d’un prochain plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire.

En deux coups de cuillère à pot, on nous apprend que le plan d’action gouvernementale en matière d’action communautaire sera modifié et que ces modifications viseront à permettre de soutenir davantage les services individuels plutôt que l’approche collective de la défense collective des droits.Selon notre analyse,cette nouvelle approche permettrait aux gestionnaires du SACAIS de régler certaines des préoccupations qu’ils nous ont exprimées à maintes reprises.

Nommons-en trois :

  • Le nombre supposément exagéré de regroupements
  • Lenombre supposément exagéré de mêmes groupes qui offrent des services similaires sur le même territoire (le dédoublement)
  • La pertinence du financement des organismes qui repose trop souvent sur des acquis historiques plutôt que sur leurs rendements.

Ces trois éléments sont autant de manières d’affaiblir les mouvements de défense collective des droits. Affaiblir les regroupements de DCD servirait à fragiliser les capacités des organismes de défense des droits à partager leurs analyses qu’ils tirent de leurs pratiques, à fragiliser leurs capacités de formuler des revendications et à émietter leurs capacités d’agir pour la transformation sociale.

D’évaluer la pertinence et le financement d’un organisme de base en fonction d’un possible dédoublement de services avec un autre organisme dans une même municipalité ou dans un même territoire serait de nier la réalité de la densitéde population (forte ou faible), dela diversité des approches et des besoinsdes populations desservies.

De remettre en question le financement historique des organismes ne peut se faire qu’en fonction de leurs rendements. Cette approche signifierait que les organismes de DCD ont comme rôle principal de palier à la désagrégation des services publics, et éventuellement par des ententes de service, de subordonner leurs activités aux priorités institutionnelles.

Les enjeux se précisent et au-delà du financement de chacun des organismes et des regroupements de défense collective des droits,ce qui est en jeu c’est bien l’existence même de mouvements communautaires.Bref, les mouvements communautaires capables de mener des luttes collectives pour influencer la société et de travailler à l’amélioration des conditions de vie des populations avec lesquelles nous œuvrons.

Le programme de « Promotion des droits » bien que peu garni, représente un acquis démocratique important. C’est dans cette perspective que nous appelons les organismes de défense collective des droits àse saisir des enjeux que soulève cette nouvelle orientation gouvernementale.C’est aussi un appel à participer aux discussions, nécessaires au renforcement du Regroupement des organismes de défense collective des droits(RODCD). A court terme, la manifestation du 26 avril à Québec est un moment important afin de démontrer notre détermination à améliorer les conditions financières de nos organismes et à conserver le caractère collectif de la défense collective des droits.

Solidairement vôtres,

 

Adeline Laquerre

Présidente du MÉPACQ.




Atelier « Viser la justice sociale »

Le 21 mars à Sainte-Mélanie et le 13 avril à Terrebonne.

http://www.mepal.net/event/atelier-viser-justice-sociale/

et

http://www.mepal.net/event/atelier-viser-justice-sociale-2/




Formation « Pas d’ACA sans ÉPA »

Formation offerte par le CRFL et animé par le MÉPAL

Pour plus d’info:

https://crfl.ca/produit/pas-daca-sans-epa-une-formation-sur-leducation-populaire-autonome-2/

 




Prochainement!!

Pièce de théâtre sur les paradis fiscaux, les 3 et 4 avril, 10$, Montréal.

26 avril: Action à Québec pour la défense collective des droits avec un atelier ÉPA sur les enjeux de la défense collective des droits.

28 avril: Manifestation du Collectif du 1er mai à Montréal.

1er mai: action à déterminer…

De plus amples informations viendront sous peu!

 




DANS LANAUDIÈRE ON VOIT ROUGE !

JOLIETTE, 7 FÉVRIER 2018 – Dans Lanaudière comme ailleurs au Québec, les groupes communautaires voient rouge et veulent faire connaître à la population leurs revendications. 

Ce matin, les activités de Joliette sont perturbées par une présence peu commune, celle du communautaire qui vient à sa rencontre.  Plus que des points de services, le milieu communautaire contribue à faire avancer et à protéger nos droits sociaux et à réduire les inégalités sociales et la pauvreté. Toutefois, cette ultime maille du filet social québécois est menacée par le sous-financement chronique des organismes d’action communautaires autonome ainsi que par les compressions dans les services publics et les programmes sociaux. Avec les compressions dans le secteur public, les groupes communautaires voient la demande de services à rendre augmenter ; ils ne suffisent plus à la tâche tellement ils sont dans le rouge et que leurs ressources humaines s’épuisent. C’est pourquoi nous voyons rouge désormais et que nous réclamons 475 millions $, dont 40 millions $ pour la défense collective de nos droits.

Les groupes communautaires ont contribué « à la mise en place de plusieurs politiques sociales, dont l’Aide juridique, les Services de garde, la Loi sur l’Équité Salariale réclamée en alliance avec le mouvement syndical, les Services multidisciplinaires de prévention en CLSC, le logement coopératif, le Régime d’Assurance parentale, la Loi sur la Protection du Consommateur, le Programme de perception automatique des pensions alimentaires»[1], la Loi sur les Accidents de travail et les Maladies Professionnelles, etc. Des luttes comme celles-là sont essentielles au respect de la dignité humaine, à la reconnaissance des droits sociaux et à la création des lois qui les encadrent.

L’augmentation de l’enveloppe du communautaire de 475M$ représentait à peine 0.7% de toutes les dépenses de programmes au Québec (2016-2017).  C’est peu pour un gouvernement qui a cumulé des surplus budgétaires au cours des deux dernières années, dont 2,5 milliards $ en 2017. C’est important pour les 4000 groupes du mouvement communautaire québécois. Nous n’avons pas vu notre financement augmenter depuis plus de 10 ans, alors que des entreprises privées comme Bombardier sont généreusement soutenues à même les deniers publics à coup de milliards, ou que les institutions financières bénéficient d’exemptions de taxes sur le capital depuis 2011 ce qui prive l’État de 600 millions de dollars par année.

ON VOIT ROUGE et on fait savoir au gouvernement que nos moyens de pression et notre rapport de force se construisent et s’intensifieront dans les semaines qui viennent. Notre ras-le-bol est un puissant moteur qui fonce lentement et sûrement vers celui qui nous exploite et qui nous maintient aux miettes sous la table. Nous avons la force du nombre et nous vaincrons!

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Par le Collectif Rouge de Colère. Le Collectif Rouge de Colère est un comité autonome d’action locale regroupant plusieurs travailleurs et travailleuses du communautaire qui lutte pour la justice sociale, la défense collective des droits et la pérennité de l’action communautaire autonome.

Pour information : Sarah Girard, coordonnatrice du Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière

[1]Camapgne Engagez-vous pour le communautaire, Justice sociale, (2018), http://engagezvousaca.org/accueil/les-revendications/justice-sociale/

 




Vignettes Facebook pour la grève générale illimitée du communautaire !

Depuis des années, le milieux communautaire fait face à des politiques néolibérales et des budgets d’austérité. Lorsque le gouvernement ne pelte pas dans notre cours les besoins en services de la population, il coupe nos financement ou refuse de les ajuster aux nouvelles réalités.

Voici une série de vignettes visant à démystifier et promouvoir la grève générale illimité (rotative) dans le milieu communautaire.

La campagne engagez-vous pour le communautaire nous invite à prendre des mandats de grève afin d’obtenir un meilleur financement. http://bit.ly/2ADslXx

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Les droits ça se défend : les groupes reprennent la mobilisation!

Les droits ça se défend : les groupes reprennent la mobilisation!

 

Joliette, le 20 novembre 2017 – Les groupes du Comité des organismes en défense de droits de Lanaudière (CODDL), à l’instar de ceux des autres régions, amorcent une nouvelle ronde de mobilisation dans le cadre de la campagne Les droits ça se défend afin de dénoncer le sous-financement des organismes de ce secteur. « Les subventions des groupes en défense collective des droits n’ont pas augmenté depuis près de 10 ans. Pendant ce temps, le coût de la vie a grimpé de 17% », souligne Mylène Geoffroy, coordonnatrice au Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière et membre du CODDL.

 

En octobre dernier, les tables régionales du MÉPACQ, financées en DCD, ont lancé un véritable cri d’alarme au premier ministre du Québec. « Des groupes sont forcés de réduire les heures de travail, et donc,les heures d’ouverture et les services. Le ministre François Blais, qui est responsable de notre financement, fait la sourde oreille à nos revendications, alors nous interpellons maintenant Philippe Couillard », explique Mylène Geoffroy du MÉPAL.

 

Les organismes en défense collective des droits sont les chiens de garde des droits sociaux et économiques au Québec. Ils offrent un soutien essentiel aux personnes qui vivent des situations précaires comme des problèmes de logements, une perte d’emploi, un handicap, de la discrimination, etc. « Le sous-financement chronique de nos missions a des conséquences directes sur ces personnes. Le gouvernement doit nous financer adéquatement pour que nous puissions continuer de les soutenir et contribuer à trouver des solutions durables à toutes ces problématiques», poursuit Mylène Geoffroy.

 

Pour un groupe comme l’Association des personnes handicapées visuelles de Lanaudière, les conséquences du sous-financement se font sentir au quotidien. « Nous sommes devenus il y a un an, un organisme à mandat régional et nos adhésions ont augmenté de 31%. En couvrant toute la région de Lanaudière, notre nouveau territoire de desserte est passé de 512 km² à 12 310 km² et nous n’avons reçu aucun rehaussement financier.  Je suis la seule ressource permanente à 4 jours par semaine, car c’est ce que nous permet notre budget. Compte tenu que je dois m’absenter du bureau de plus en plus pour des comités, tables de concertation, formations, ce sont les gens de mon organisme qui sont directement touchés. Il est clair que nous ne pourrons maintenir une telle cadence sans l’appui à la mission globale par notre bailleur de fonds. » raconte Mélanie Boisvert, coordonnatrice de l’organisme.

 

La campagne Les droits ça se défend demande au gouvernement du Québec un investissement de 40 millions $pour l’ensemble des organismes en défense collective des droits du Québec, dont près d’un million pour les groupes lanaudois. Elle demande aussi que le financement des groupes soit indexé au coût de la vie, et ce de manière rétroactive.Dans les prochaines semaines, les groupes en défense collective des droits organiseront des actions dans différentes régions du Québec pour faire entendre leurs revendications.

 

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Mylène Geoffroy, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière : 450-752-4700 * info@mepal.net

Mélanie Boisvert, Association des personnes handicapées visuelles de Lanaudière : 450 474-8268 *info@aphvl.com

 

Le Comité des organismes en défense de droits de Lanaudière (CODDL) regroupe une quinzaine de groupes financés par le programme « Promotion des droits » du Secrétariat à l’action communautaire et aux initiatives sociales (SACAIS). Ces organismes agissent dans différents secteurs de la défense collective des droits sur le territoire lanaudois : transport adapté, logement, travailleurs et travailleuses accidentées, défense des droits sociaux, soutien aux personnes à faible revenu, égalité femmes-hommes, personnes avec des limitations physiques et aînéEs.