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    Communiqué « Lanaudière : entre exclusions et solidarités »

     

    « Lanaudière : entre exclusions et solidarités »

    UN GRAND COLLOQUE POPULAIRE DANS LA RÉGION

     

    Joliette, 11 novembre 2017 – Le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL) tiendra un colloque d’une journée le 30 novembre prochain au Centre communautaire Saint-Jean-Bosco. La journée sera suivie d’un « 5 à 7 engagé » sous la forme d’un cabaret où se succèderont différents artistes, dont le slammeur lanaudois Jocelyn Thouin et l’humoriste Fred Dubé.

    Un « colloque populaire »

    Colloque, car il s’agit d’une grande rencontre qui vise la réflexion et la discussion autour d’un thème. Populaire, car il se déroule en mode « éducation populaire autonome », c’est-à-dire par et pour les gens du milieu. De plus, par les activités proposées, nous serons amenéEs à vulgariser et à réfléchir collectivement à des phénomènes qui créent de l’exclusion sociale. Et surtout, il vise la transformation sociale et le développement de liens de solidarité dans la région.

    La journée débutera avec une grande conférence sur le thème du racisme à laquelle participeront France Robertson, directrice au Centre de l’amitié autochtone de Lanaudière, la militante féministe Alexandra Pierre, le professeur Sid Ahmed Soussi et le militant anti-raciste Guillaume Hébert.

    Cinq ateliers, animés la plupart par des intervenantes de la région, seront ensuite proposés aux participantEs. Les thèmes abordés sont le colonialisme (CRÉDIL), le territoire (Projet Des terres minées), l’itinérance (La Hutte – hébergement d’urgence) les stéréotypes de genre à l’enfance (Le NÉO) et le discours haineux (Mouvement contre le discours de haine).

    Pour terminer la journée, un 5 à 7 engagé est organisé.Le public assistera à différentes prestations et pourra profiter d’un service de bar.

    À faible coût, le colloque, s’adresse aux travailleurs et travailleuses, militantEs, et bénévoles de groupes communautaires lanaudois, mais il est également ouvert aux groupes sociaux de la région, ainsi qu’à la population en général. L’entrée pour le 5 à 7 est gratuite.

    Consultez la programmation et inscrivez-vous sur le site Web du MÉPAL.

    Le Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière est un regroupement d’organismes lanaudois voué à la promotion et au développement des pratiques d’éducation populaire autonome et à la défense des droits sociaux dans la région.

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    Informations et programmation

    Inscription en ligne (JUSQU’AU 27 NOVEMBRE) !

    Événement Facebook

     

    Pour informations :

    Mylène Geoffroy, coordonnatrice, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière. 450 752-4700

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    La grève du communautaire, pour enfin passer à autre chose !

    Joliette – 7 novembre 2017.  Dans le cadre de la consultation nationale sur la grève du communautaire à l’hiver 2017 coordonnée par la campagne Engagez-vous pour le communautaire, le MÉPAL souhaite contribuer à la réflexion et aux débats qui ont cours actuellement dans le mouvement communautaire autonome de la région en présentant son point de vue.

    D’entrée de jeu, rappelons que lors de l’assemblée générale de mai 2017, les membres du MÉPAL se sont positionnés unanimement en faveur de la grève du communautaire.

    Depuis des années, les mobilisations se sont succédées, et avec elles, d’innombrables actions ont été soutenues par les milliers de groupes communautaires à travers tout le Québec. Des campagnes de messages sur les réseaux sociaux aux manifestations nationales, rien n’a vraiment changé pour l’immense majorité d’entre nous, alors que notre rapport de force nous apparaît, à l’heure actuelle, nul. Plutôt que la colère et l’indignation, moteurs essentiels à toute lutte, c’est plutôt un essoufflement et la résignation qui semblent habiter le mouvement communautaire suite à des années de mobilisation pour la reconnaissance et le financement.

    Est-il nécessaire de refaire ici, encore une fois, la longue liste des conséquences du sous-financement des organismes communautaires sur ses travailleurs et travailleuses, sur l’accueil et les services offerts aux membres, sur les communautés ?

    Si nous choisissons la grève, c’est que ce sont sur nos missions que nous voulons nous concentrer, et pour cela, il faut un refinancement massif une fois pour toutes ! La grève générale illimitée constitue l’ultime moyen dont nous disposons comme mouvement social. En effet, la possibilité d’une grève générale et illimitée, donc potentiellement longue, met davantage de pression sur le gouvernement qu’une grève réelle d’une journée. Celui-ci ne peut pas se dire « demain ça sera terminé » et « après-demain on en parlera plus ! ». L’histoire des luttes sociales nous enseigne que c’est par des actions qui créent de la pression et de l’instabilité, des grèves par exemple, que les mouvements sociaux ont arraché des droits qui nous paraissent aujourd’hui « fondamentaux » et des services et programmes publics que l’on considère maintenant « essentiels »…

    Nous croyons que l’hiver prochain constitue un moment stratégique pour mener une grève. D’une part, le budget du printemps 2018 sera le dernier avant les élections : en termes de stratégie politique, c’est LE moment d’augmenter la pression sur ce gouvernement qui cherchera plus que jamais à séduire l’électorat et à éviter la tourmente sociale.

    D’autre part, un récent sondage révélait dernièrement que 82 % des QuébécoisEs reconnaissent le rôle des organismes communautaires autonomes pour l’amélioration des conditions de vie et que 84% d’entre eux sont favorables à ce que les organismes soient financés adéquatement. À la lumière de ces résultats, nous estimons que la population appuierait notre grève et nos revendications. À notre avis, cela constitue un « avantage » dont ne bénéficie pas tous les mouvements sociaux dans leurs luttes, aussi légitimes soient-elles !

    La consultation sur la grève en cours vise chacun des organismes communautaires autonomes. C’est donc de notre responsabilité à toutes et à tous de tenir des discussions et des réflexions dans nos instances démocratiques avec nos membres dans le but de répondre le plus tôt possible au sondage en ligne lancée par la campagne nationale Engagez-vous pour le communautaire !

    Soyons stratégiques ! Soyons solidaires entre secteurs et entre groupes ! Soyons inventifs pour surmonter les obstacles que soulèvent une grève dans nos organismes ! Soyons deboutEs et fortEs pour exiger la justice sociale !

     

    Le conseil d’administration, le comité ÉPA et luttes sociales et l’équipe de travail du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière 

     

    Pour télécharger la lettre en format PDF, cliquez ici
    Vous pouvez consulter ici l’outil 14 questions et réponses sur le grève du communautaire produit par le MÉPACQ
    Manifeste pour une grève du communautaire

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    C’EST LE TEMPS DE PARLER !

    (Joliette, le 5 mai 2017) – Le 23 mai prochain, à Joliette, Action DIGNITÉ Lanaudière invite à un événement unique en son genre les personnes prestataires d’aide sociale, les travailleurs saisonniers, les travailleurs à bas salaire et les chômeurs à la veille de terminer leur chômage et de « tomber », comme on dit, sur l’aide sociale.

    La rencontre, qui se tiendra de 16 h à 21 h et qui se veut un lieu de participation, donnera libre cours aux échanges et aux témoignages ainsi qu’au partage d’attitudes à adopter et de trucs pratiques pour se faire entendre et maintenir une bonne communication avec les agents d’aide sociale tout en préservant ses droits et sa dignité. Les experts invités sont, pour la majorité d’entre eux, des personnes qui vivent ou ont connu le parcours difficile qu’on doit parfois emprunter lorsqu’on fait face à la bureaucratie et à l’énorme paperasse à chercher ou à remplir.

    La rencontre se déroulera dans la salle du sous-sol de la CSN au 199, rue Montcalm à Joliette, et un goûter gratuit sera servi. Il faut cependant s’inscrire et les personnes intéressées ont jusqu’au 17 mai, 16 h, pour le faire, en laissant à Action DIGNITÉ Lanaudière, au 450 756-1155, un message avec leur nom et leur numéro de téléphone. À noter que seulement les personnes qui se seront inscrites pourront prendre part à la rencontre.

    Action DIGNITÉ Lanaudière, qui se veut le porte-parole des personnes à faible revenu, compte, par la suite, transmettre aux instances politiques concernées et aux responsable locaux, régionaux et nationaux du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, les principaux éléments qui auront été soulevés et les propositions qui auront été formulées par les participants à cette rencontre.

    -30-

    Source: Jacques Patenaude, Jacques Deslauriers, Gérard Lenormand, Audrey Patenaude

    Action DIGNITÉ Lanaudière

    Tél.: 450 756-1155

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    Le travail, pas à n’importe quel prix !

    (Joliette, le 1er mai 2017) Le Conseil central de Lanaudière-CSN ainsi que le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL) ont souligné la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs dont le thème de cette année est  Le travail, pas à n’importe quel prix. À Joliette, syndicats et groupes communautaires ont participé à un atelier d’éducation populaire sur la question de la hausse du salaire minimum à 15$/h.

    À l’instar des nombreux groupes sociaux qui soutiennent la Campagne 5-10-15 partout au Québec, le Conseil central de Lanaudière et le MÉPAL profitent du 1er mai pour réitérer la nécessité d’améliorer les conditions minimales des travailleuses et des travailleurs en portant trois revendications majeures.

    Tout d’abord, le relèvement du salaire minimum au taux de 15 dollars l’heure. Plus d’un million de salarié-es gagnent moins que cela. « Le salaire minimum est beaucoup trop bas actuellement. Il n’assure pas aux familles des conditions de vie décentes. Beaucoup de mythes circulent quant à l’impact d’une telle hausse sur les prix à la consommation. C’est oublier que les salaires sont une part seulement des coûts d’une entreprise de fabrication ou de services. Toutes les études sérieuses montrent qu’une hausse bien encadrée aura un effet positif sur l’économie, car ces travailleuses et ces travailleurs ont besoin de cet argent qui sera immédiatement réintroduit dans l’économie locale par l’achat de nouveaux biens et services », explique Patricia Rivest, vice-présidente du Conseil central de Lanaudière-CSN.

    Pour Mylène Geoffroy, coordonnatrice au MÉPAL, augmenter le salaire minimum à 15 $ constitue un moyen efficace de lutter contre la pauvreté, particulièrement pour les femmes qui représentent 57 % des personnes gagnant moins de 15$/h. « À côté des programmes sociaux, essentiels dans notre société, le salaire minimum constitue une autre politique sociale qui permet de redistribuer la richesse sans que cela engendre des coûts supplémentaires pour l’État et l’ensemble des contribuables.  Ça nous apparaît un moyen évident de responsabiliser les entreprises » rappelle-t-elle.

    Outre une augmentation substantielle du salaire minimum, deux autres mesures devraient être incluses dans les normes du travail pour améliorer les conditions des salarié-es : le droit à recevoir son horaire de travail au moins cinq jours d’avance et le droit à 10 jours de congé payés par année pour cause de maladie ou de responsabilités familiales. « Ce sont des modifications qui auront au final peu d’impact sur l’organisation des entreprises tout en permettant aux salarié-es de mieux concilier leurs obligations familiales et leur travail, une des priorités des travailleuses et des travailleurs d’aujourd’hui », conclue Madame Rivest.

    Le communiqué ici.
    Le tract à imprimer ici.

     

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    Bilan 2016 – Des organismes lanaudois s’inquiètent de l’état des droits des personnes

    (Joliette, le 26 janvier 2017) – Des organismes lanaudois de Défense Collective des Droits de plusieurs secteurs se sont rencontrés en janvier afin de dresser l’état de la situation des droits dans la région. Malheureusement, ceux-ci constatent un certain recul quant au respect des droits des Lanaudois, droits pourtant garantis par les législations québécoises et canadiennes en matière de travail, de revenu, de libertés civiles, etc.

    Une des premières constatations des groupes est le difficile accès au système juridique pour les personnes qui souhaitent se défendre et faire valoir leurs droits. « Qu’ils s’agissent des délais qui s’allongent pour le traitement des dossiers des travailleurs et travailleuses accidentés auprès du Tribunal Administratif du Travail, ou encore de locataires lésés à la Régie du logement, l’effet est le même : on restreint l’accès à la justice par l’alourdissement des procédures » indique Hélène Mathieu, de l’Association des Travailleurs et Travailleuses Accidentés du Matawin.

    La qualité de vie et la dignité des personnes sont également mises à rude épreuve par les politiques d’austérité mises en place au cours des dernières années.  Les coupes de services pour les personnes âgées à domicile ou en établissement, ou les dernières réformes à l’aide sociale n’en sont que quelques exemples. « Quand tu dois faire le choix entre être coupé et ne plus pouvoir subvenir à tes besoins ou aller visiter un parent malade à l’extérieur du Québec, tu te demandes où sont tes droits à la libre circulation, à la dignité et à l’égalité, droits inscrits dans la Charte canadienne » souligne Sylvain Caron, du Groupe d’Informations et de Défense des Droits Sociaux, évoquant la mesure de l’aide sociale qui restreint le droit de quitter le Québec pendant plus de sept jours consécutifs. »

    De façon plus générale, l’écart grandissant entre les riches et les pauvres est susceptible de multiplier les situations de dénis de droit. À cet égard, les groupes se disent préoccupés par l’augmentation fulgurante des demandes d’aide alimentaire (jusqu’à 50 % en un an dans certains cas) à travers toute la région, et ce, même dans les secteurs où des emplois ont été créés. « Il y a lieu de s’inquiéter des inégalités grandissantes dans notre société car elles contribuent au développement du populisme et du repli sur soi, et donc à un climat social sous tension comme on l’observe à l’heure actuelle chez nos voisins du Sud » explique Mylène Geoffroy, du Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière.

    La multiplication des attaques aux droits est d’autant plus alarmante que les organismes de Défense Collective des Droits n’ont reçu aucune majoration ni indexation de leurs subventions gouvernementales depuis maintenant 9 ans alors que durant cette même période, le coût de la vie a augmenté de plus de 13%. Afin de réaliser pleinement leur mission, les groupes de Défense Collective des Droits de tout le Québec demandent aux ministres des Finances et du Conseil du Trésor, Messieurs Leitao et Moreau, de rehausser leur financement de 40M$ dès le prochain budget.

    Rappelons qu’en plus d’offrir de l’aide et de l’accompagnement individuel, ces organismes ont pour rôle la promotion des droits via des activités de sensibilisation et d’éducation populaire, de mobilisation sociale, et de recherche et de vulgarisation. Chaque année, les organismes qui défendent les droits sociaux, acquis au fil des luttes populaires, contribuent à faire entendre la voix d’une partie de la population qui vit diverses formes d’oppression et que l’on a tendance à exclure du débat public, et contribuent ainsi à la vie démocratique de notre société.

    Pour plus d’informations sur les organismes de Défense Collective des Droits, il est possible de consulter la revue « Austérité imposée, droits sociaux menacés » disponible à http://www.defensedesdroits.com/revue-austerite-imposee-droits-sociaux-menaces/ .

    PDF de ce communiqué disponible ici

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    Lutte à la pauvreté – LE SALAIRE MINIMUM À 15$/H NE SERA PAS UNE « BOMBE ATOMIQUE » !

    (Joliette, le 5 décembre 2016) – Dans le cadre de la Campagne nationale 5-10-15 qui revendique notamment l’augmentation du salaire minimum à 15 $, deux conférences publiques sur les impacts d’une éventuelle hausse du salaire minimum ont été présentées à Terrebonne et à Joliette les 23 et 24 novembre derniers. Raphaël Langevin, chercheur associé à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) et co-auteur de l’étude « Quels seraient les effets réels d’une hausse marquée du salaire minimum ? » y a présenté les conclusions de celle-ci.  Les événements, organisés conjointement par Action dignité Lanaudière, Action populaire des Moulins et du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL), trois groupes lanaudois de défense collective des droits, ont réuni au total près d’une centaine de citoyen-ne-s de la région qui se sont venus s’informer sur cet enjeu.

    « Il y a beaucoup d’informations, souvent contradictoires, sur cette question-là. Malheureusement, rares sont les occasions pour les citoyen-ne-s de démystifier les tenants et aboutissants des opinions exprimées par les économistes et de se faire une opinion éclairée » explique Mylène Geoffroy, co-organisatrice de l’événement de Joliette.

    La conférence donnée par M. Langevin a ainsi permis d’apporter quelques nuances au débat et d’identifier les impacts plus négatifs d’une hausse du salaire minimum à 15 $, mais également les nombreux impacts positifs. Ainsi, selon l’étude de l’IRIS, des pertes estimées entre 6000 et 20 000 emplois pourraient être observées la première année suivant une augmentation substantielle du salaire minimum, pertes dont les conséquences pourraient être atténuées par la mise en place de politiques ciblées, note M. Langevin. Sur le plan des impacts positifs, il relate une réduction importante de la pauvreté au Québec, une augmentation du pouvoir d’achat qui appuierait la croissance économique et stimulerait l’emploi les années subséquentes à une hausse. Par ailleurs, bien que la hausse du salaire minimum pourrait réduire le nombre de PME créées, on peut penser que celles qui le seraient présenteraient des plans d’affaires plus solides et bénéficieraient de la croissance de la consommation.

    « C’est certain que pour nous, organismes de lutte à la pauvreté, la hausse du salaire minimum nous semble une stratégie efficace pour tout un pan de la population qui travaille à des conditions qui ne permettent pas d’atteindre un niveau de vie minimal, mais ça ne règle pas toute la problématique de la pauvreté ! Il faut aussi assurer aux personnes prestataires de l’aide sociale un revenu suffisant leur permettant de sortir du cercle de la pauvreté » rappelle Jacques Patenaude, co-organsiateur.

    Par ailleurs, le MÉPAL proposera dès cet hiver des ateliers de vulgarisation et de discussions sur les enjeux entourant le salaire minimum s’adressant aux groupes sociaux, mais également à la population en général.  Pour plus d’informations, consulter le site Web du MÉPAL au www.mepal.net. Il est également possible de télécharger l’étude « Quels seraient les effets réels d’une hausse marquée du salaire minimum ? » sur le site de l’IRIS à iris-recherche.qc.ca. Site de la Campagne 5-10-15 : cinqdixquinze.org

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    Le MÉPAL : Un premier «Cabaret Engagé», un réel succès !

    (Joliette, 6 mai 2016) En date du 28 avril, jeudi dernier, le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL)  a comptabilisé 118 invités à sa soirée «Cabaret Engagé», où le divertissement et la réflexion ont fait la paire! Ce fût un réel succès !

     

    Plusieurs artistes engagéEs  ont pris place sur scène pour informer et sensibiliser le grand public à diverses problématiques sociales et politiques. Les thèmes abordés évoquaient notamment la corruption, les paradis fiscaux, la répression des mouvements sociaux et des personnes marginalisées, l’immigration, l’antiracisme et l’anti-impérialisme, mais aussi la solidarité et la fraternité. Soulignons, la présence de groupes membres du MÉPAL qui ont tenu des kiosques afin de faire connaître leur organisme respectif. De plus, l’Association des travailleurs et travailleuses accidentées du Matawin a profité de l’occasion pour souligner que le 28 avril est la journée internationale de commémoration des travailleurs et travailleuses mortEs ou accidentéEs au travail.

     

    La soirée a pris fin sur une note gagnante avec Fred Dubé, humoriste de la relève, qui ne s’est pas gêné pour mettre de l’avant des sujets tabous et controversés sur l’actualité politique. Il a notamment abordé les questions de l’austérité, de la xénophobie et du traitement réservé aux femmes autochtones du Canada, soulignant par le fait même l’importance de se montrer solidaire de leur lutte.

     

    Grâce à sa réalisation efficace, en partenariat avec des étudiants(es) de Techniques de Travail Social du Cégep de Terrebonne, l’événement du «Cabaret Engagé M’ÉPA La tête dans l’sable!» est appelé à se reproduire dans les années à venir ! Soyez des nôtres lors de la prochaine édition !

     

    Le MÉPAL est un regroupement de 32 organismes de divers secteurs. Sa mission est de promouvoir les pratiques d’éducation populaire autonome dans la région, notamment auprès des groupes communautaires, et de défendre les droits sociaux. Le MÉPAL est membre du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ) et est le répondant régional de la Coalition Main rouge.

     

     –30 –

    Un gros merci à tous et toutes les artistes qui nous ont offert généreusement leurs mots en première partie !

    Adis Simidzija

    Lisan Hubert

    Clara M. Jacobs

    Hélène Mathieu

    Jocelyn Thouin

    Et a ceux et celles qui ont participé à la réalisation des capsules vidéo :

    Centre au Coeur des Femmes

    Yves Paquette, professeur en Travail social, CÉGEP de Terrebonne

    Le RÉÉCJL

    Marie-Bétie Collot, professeur en Travail social, CÉGEP de Terrebonne

     

     

    Source : Sarah Girard, agente de liaison, mobilisation et à la vie associative, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL). Téléphone : 450 752-4700

     

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    Le Cabaret engagé du MÉPAL ou comment joindre divertissement et engagement !

    (Joliette, 9 avril 2016) – Le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL) est heureux de convier l’ensemble de la population lanaudoise à la première édition de son « Cabaret engagé » qui se tiendra le jeudi 28 avril prochain, dès 19 h, à la salle Maxime du Jolodium (N.D.P.). Cet événement est produit grâce à une collaboration entre l’organisme et une équipe d’étudiants en techniques de travail social du Cégep de Terrebonne.

    Pour l’occasion, Fred Dubé, reconnu comme l’humoriste le plus engagé de sa génération, montera sur la scène pour un spectacle qui s’inscrit dans la lignée de l’humour politique, de gauche et sans compromis à la Yvon Deschamps. Le jeune artiste, qui en est à son quatrième spectacle, a participé à de nombreuses éditions du Zoofest et a fait plusieurs apparitions à la télévision ; il collaborera notamment à l’émission d’été « Les Échangistes » de Pénélope McQuade. D’autres artistes engagés assureront, par des prestations variées, la première partie du Cabaret avec différents numéros originaux à saveurs politique et sociale.

    « La présentation du spectacle répond à différents objectifs », note Mylène Geoffroy, coordonnatrice du MÉPAL. « Un de nos mandats en éducation populaire autonome est d’informer la population sur les différents enjeux sociaux qui les touchent et de vulgariser cette information pour la rendre accessible au plus grand nombre. Pour faire cela, il faut sortir dans la langue de bois et rendre ça intéressant » précise-t-elle. Par ailleurs, si des bénéfices sont enregistrés, ils permettront de financer les activités de l’organisation. « En somme, notre Cabaret engagé est une excellente façon de se renseigner et de réfléchir sur des enjeux sociaux et politiques, tout en se divertissant et en soutenant financièrement un organisme communautaire lanaudois de défense collective des droits qui œuvre dans une perspective de justice sociale ! ».

    Les billets sont en vente au coût de 20 $ au MÉPAL et dans d’autres points de vente de la région. Il est également possible d’acheter des billets « en attente » afin de permettre à des personnes moins en moyens d’assister au spectacle. Informations au 450 752-4700.

     

    Communiqué en PDF

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    Budget provincial 2016 – DES LANAUDOIS-E-S REVENDIQUENT UNE MEILLEURE JUSTICE FISCALE

     

    Joliette, 25 février 2016 – Des dizaines de citoyens et de citoyennes se sont réunis devant la Banque de Montréal au centre-ville de Joliette ce midi pour participer à une soupe populaire et revendiquer une meilleure justice fiscale en cette période de consultations prébudgétaires. Le rassemblement était organisé par le Réseau vigilance Lanaudière à l’occasion de la semaine nationale d’actions appelée par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics sous le thème « Budget 2016 : c’est maintenant à eux de payer ! ». À l’instar de nombreux groupes sociaux québécois, les manifestants réclament que le gouvernement québécois adopte dès son prochain budget des mesures permettant de freiner le transfert de richesses vers les plus riches et de réinvestir massivement dans les programmes sociaux et les services publics.

    « On comprend très bien le programme idéologique néolibéral de ce gouvernement. Cependant, pour nous, c’est une très mauvaise direction à prendre en regard du 99 % de la population comme en témoignent les impacts des mesures d’austérité adoptées depuis 2014 qui se font de plus en plus sentir » affirme Mylène Geoffroy, co porte-parole de l’action et coordonnatrice du MÉPAL. « On coupe dans les repas et les services essentiels des enfants, on demande aux familles de payer toujours plus pour les frais de garde, on prétexte des fusions pour couper dans les services aux travailleurs, on exige des personnes âgées, parmi les plus pauvres de notre société, des frais accessoires en santé exubérants, on est même prêt à couper le revenu de 623 $ par mois aux personnes les plus démunies ! Et pendant ce temps-là, les banques font des profits records d’année en année et les plus riches profitent impunément des paradis fiscaux ! C’est tout simplement aberrant ! » poursuit-elle.

    Alain Longpré du Conseil central CSN de Lanaudière renchérit : « la privatisation et la tarification des services publics contribuent non seulement à l’appauvrissement des gens de la région, dont le revenu disponible stagne depuis 2014, mais limitent gravement l’accès à ceux qui sont déjà très pauvres et qui n’ont pas les moyens de payer; ce sont carrément la dignité et les droits sociaux qui sont attaqués ».

    Pour les membres du Réseau vigilance, la seule façon de préserver notre filet social, c’est en exigeant une meilleure justice fiscale. Concrètement, les mesures proposées sont la réinstauration de la taxe sur le capital pour les banques, la révision de la fiscalité des particuliers pour assurer une plus grande contribution des plus riches et la lutte active contre l’évasion fiscale.

     

    « Prendre l’argent là où il se trouve, c’est ça la justice. Il faut se rappeler que tout le monde paie des taxes à la consommation, que tout le monde subit la hausse des tarifs d’électricité et que tout le monde paie des intérêts et des frais bancaires, même les plus pauvres. Pourquoi alors ceux qui en ont réellement les moyens, le fameux 1 %, ne contribuent-ils pas davantage ? Il est temps que l’on se penche sur leur cas et que l’on cesse de considérer les personnes assistées sociales, les enfants, les étudiants ou encore les travailleurs des secteurs public et communautaire comme des profiteurs ; en réalité, nous jouons tous dans la même équipe et contribuons grandement à la création de la richesse collective;  attention à ne pas se tromper de cible », précise M. Longpré.

     

    Pour voir le communiqué original cliquez ici.

    Pour voir l’album photo complet cliquez ici.

     

    Le Réseau vigilance est une coalition régionale non partisane, formée d’organisations provenant de divers horizons[1], qui se sont donné comme mission, depuis le début de l’année 2014, de veiller aux intérêts économiques et sociaux de la population lanaudoise et de contribuer à la sauvegarde du modèle social québécois.

    [1] Le Réseau Vigilance Lanaudière est présentement formé des organisations suivantes :  Action DIGNITÉ Lanaudière, Action Populaire des Moulins, Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), Association des travailleurs et travailleuses accidentés de Joli-Mont (ATTAJ), Association des travailleuses et travailleurs accidentés du Matawin (ATTAM), Conseil central de Lanaudière (CSN), Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec (FTQ), Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL), Syndicat de l’enseignement de la région des Moulins (SERM), Syndicat de l’enseignement de Lanaudière (CSQ), Syndicat de la Fonction publique du Québec (SFPQ).

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    UNE MARCHE FUNÈBRE CONTRE LA MISÈRE DANS LANAUDIÈRE

    Communiqué
    Pour diffusion immédiate

    UNE MARCHE FUNÈBRE CONTRE LA MISÈRE DANS LANAUDIÈRE

    (Joliette, 10 février 2016) – Alors que les auditions publiques ont toujours cours à Québec sur le projet de Loi visant à permettre une meilleure adéquation entre la formation et l’emploi ainsi qu’à favoriser l’intégration en emploi (PL-70), des groupes membres du Collectif anti-pauvreté de Lanaudière, en collaboration avec Accueil Jeunesse Lanaudière, ont tenu à manifester leur opposition à ce projet qui constitue une menace grave à l’aide de dernier recours et s’attaque aux personnes les plus vulnérables de notre société..

    Après s’être donné rendez-vous à la place Bourget en début d’après-midi, le 10 février, ils ont simulé une marche funèbre dans les rues du centre-ville, suivie d’une « homélie » devant le Centre local d’emploi afin d’honorer les défunts espoirs de nombreuses personnes en situation de pauvreté qui se retrouveront dans la misère suite à l’adoption du PL-70. Celui-ci prévoit d’importantes modifications au régime d’aide sociale, affectant notamment les personnes faisant une première demande d’aide sociale, qui se verront dans l’obligation de participer à un programme de formation ou d’accepter n’importe quel emploi, sous peine de voir leur maigre prestation mensuelle coupée.

    « Le problème, c’est que contrairement à ce que l’on semble croire au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, les gens qui présentent une demande d’aide sociale pour une prestation de base de 623 $ par mois ne le font pas par plaisir ou par paresse, mais parce qu’il s’agit là de leur dernier recours. Ces personnes, ce sont des jeunes qui sont sur le bord de la rue et qui souhaitent s’en sortir, ce sont des femmes qui souhaitent quitter des foyers violents, ce sont des immigrants et des chômeurs âgés, qui se trouvent systématiquement exclus du marché du travail », plaide Mylène Geoffroy du MÉPAL, coorganisatrice de l’action.

    « En s’appuyant ainsi sur des préjugés, on passe à côté de la réalité en plus de nier plusieurs droits humains que le Québec s’est pourtant engagé à respecter », renchérit Jacques Patenaude d’Action DIGNITÉ Lanaudière. « Si on veut vraiment aider les personnes à sortir de façon durable de la pauvreté, ce n’est pas en les appauvrissant davantage ou encore en les mettant aux travaux forcés qu’on réussira. Ce qu’il faut, c’est respecter leur dignité au moyen d’une prestation qui leur permette de couvrir leurs besoins essentiels. Pour remettre les jeunes sur le marché du travail comme on veut le faire avec le projet de loi 70, plutôt que de couper dans les prestations, il faudrait commencer par procéder à l’embauche de personnel supplémentaire, qui puisse être sur place et se déplacer, et ayant des compétences d’ordre psychosocial et professionnelles ainsi qu’une bonne connaissance du milieu du travail pour aider et orienter adéquatement les personnes et établir avec elles un plan de formation ou de recherche d’emploi qui soit réaliste. »

    « C’est en assurant une justice fiscale et un réinvestissement majeur dans les programmes sociaux et les services publics que nous lutterons efficacement contre la pauvreté actuelle, et celle à prévoir avec toutes les mesures d’austérité qui appauvrissent de plus en plus la population québécoise, ou du moins le 99 % », a tenu à préciser M. Patenaude en terminant.
    Des actions de protestation comme celles-ci se sont tenues dans plusieurs autres régions du Québec durant la journée, à l’appel de la Coalition Objectif Dignité. Celle-ci rallie des dizaines de groupes sociaux québécois, communautaires et syndicaux, opposés au projet de loi 70.Plus de 200 organisations ont par ailleurs signé la déclaration d’appui contre ce même projet de loi ( http://objectifdignite.org/signer-la-declaration-dappui/ ).

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    Source :
    Jacques Patenaude, Action DIGNITÉ Lanaudière.
    Mylène Geoffroy, coordonnatrice Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL).

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  • Communiqués

    « CE GOUVERNEMENT CROIT-IL À LA DÉMOCRATIE ? »

    COMMUNIQUÉ

    POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

    Les groupes en défense collective des droits de Lanaudière mobilisés pour leur reconnaissance

    Joliette, 2 novembre 2015 – Des représentants des groupes en défense collective des droits (DCD) de Lanaudière étaient présents cet avant-midi pour souligner la visite du ministre délégué, Jean-Denis Girard, lors de son passage au Château Joliette. Ils ont voulu profiter de la présence d’un député libéral à Joliette, en remplacement de la ministre responsable de Lanaudière, pour rappeler l’importance de la défense collective des droits dans le cadre d’une société démocratique et exprimer leurs inquiétudes quant à l’avenir de leur financement dans le contexte actuel d’austérité budgétaire.

    « Dans la Politique de reconnaissance de l’action communautaire, le gouvernement reconnaît  l’apport particulier et essentiel des organismes en défense collective des droits à la vitalité du débat démocratique concernant l’exercice des droits fondamentaux et sociaux » rappelle le militant de longue date, Jacques Patenaude d’Action dignité Lanaudière. « Que ce soit par le biais de l’éducation populaire, de la mobilisation sociale ou de l’action politique non-partisane, nous contribuons clairement à une plus grande participation des citoyens, notamment les personnes qui sont moins favorisées au niveau socio-économique, à la vie démocratique de notre région » ajoute Johanne St-Denis, de l’organisme Action populaire des Moulins.

    Or, les groupes de défense collective des droits, qui n’ont bénéficié d’aucune augmentation de leur financement ni d’indexation depuis des années, craignent maintenant l’abolition du programme de promotion des droits qui les finance en majeure partie. « Dans le contexte du programme de compressions budgétaires assez drastiques mis en place par le gouvernement, et alors que le Secrétariat à l’action communautaire et aux initiatives sociales (SACAIS) peine à respecter la Politique en nous octroyant des ententes d’une durée maximale de 18 mois plutôt que de 3 ans, tel que prévu dans la politique, nous nous demandons sérieusement ce qui restera de la défense collective des droits l’an prochain, et sommes préoccupés des impacts possibles sur la démocratie québécoise », s’inquiète Mylène Geoffroy du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière. Les groupes demandent d’ailleurs une rencontre avec la ministre responsable dans la région de Lanaudière, Madame Lise Thériault, ou avec son éventuel remplaçant, afin de lui présenter leurs préoccupations. « Les démarches sont entamées ».

    À l’instar de plus d’un millier d’organismes d’action communautaire autonome au Québec, dont plus de 120 à sur le territoire lanaudois, les groupes en DCD de Lanaudière participent les 2 et 3 novembre à un grand mouvement de mobilisation pour la reconnaissance et le financement du réseau communautaire. Le secteur de la défense collective des droits revendique notamment  le renouvellement des ententes pour un minimum de trois ans ainsi qu’un rehaussement du financement de 40M$ pour l’ensemble des 300 groupes du Québec.

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    Source :

    Mylène Geoffroy, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL)

    Téléphone : 450 752-4700

    Johanne St-Denis, Action populaire des Moulins

    Téléphone : 450-477-8985

     

    La version PDF se trouve ici.

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  • Communiqués,  Nouvelles du MÉPAL

    LE MÉPAL EN FAVEUR DE LA GRÈVE SOCIALE

    Communiqué
    Pour diffusion immédiate

    (Joliette, 22 octobre 2015) – Les membres du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL), réunis en assemblée générale annuelle le 20 octobre dernier, ont donné à leur regroupement un mandat fort de quatre journées de grève sociale applicable au moment opportun. Ce mandat est cumulatif aux deux journées de grève du communautaire des 2 et 3 novembre prochain, votées à la même occasion et auxquelles participeront des centaines d’organismes communautaires au Québec.

    Par ce geste, les membres du MÉPAL souhaitent annoncer leur solidarité vis-à-vis tous les secteurs et groupes sociaux qui s’engageront cet automne dans un vaste mouvement de résistance aux politiques d’austérité et pour la défense des services publics dans la région lanaudoise et au Québec. « C’est parce que l’austérité menace les conditions de vie et de travail, ainsi que les droits d’une grande partie de la population qu’il est impératif d’agir et de se solidariser afin d’augmenter la pression sur le gouvernement » affirme Mylène Geoffroy, coordonnatrice du MÉPAL.

    Soulignons que plus les droits sont attaqués, plus les besoins de les défendre sont grands, et plus le rôle des organismes qui aident les gens à défendre leurs droits est essentiel. « Considérant les menaces qui pèsent sur les groupes en défense collective des droits et considérant que la lutte pour une meilleure reconnaissance et un plein financement de l’action communautaire autonome passe par la lutte contre les politiques d’austérité, nous tenions à être prêt lorsque le mouvement prendra forme » poursuit Johanne St-Denis, présidente du Regroupement.

    Ainsi, lorsqu’un pan important du réseau communautaire, qu’au moins 10 000 travailleurs et travailleuses ainsi qu’une association étudiante à vocation nationale seront simultanément en grève, le MÉPAL, en tant qu’organisation autonome, utilisera son mandat de grève et consacrera ses ressources à l’organisation et à la participation à des activités de mobilisation, d’éducation populaire et de sensibilisation pour une meilleure redistribution de la richesse. Il est également possible que des groupes membres se dotent eux-mêmes de mandat de grève sociale.

    Une assemblée générale déterminante pour le MÉPAL

    Par ailleurs, l’assemblée générale de mardi dernier a marqué un tournant au sein du Mouvement. En plus de présenter un nouveau logo et de dévoiler son nouveau site Internet, les membres ont opté pour une modification de la régie interne qui se veut plus inclusive de toutes les organisations (communautaires ou autres) engagées dans la transformation sociale et qui s’appuient sur l’éducation populaire autonome pour y parvenir. Il est possible de consulter le site Internet au www.mepal.net, où l’on retrouve notamment des outils d’analyse de différents enjeux sociaux ainsi qu’un « agenda militant » qui rassemblera des informations sur les différentes activités d’éducation populaire et de mobilisation sociale dans la région.

    Le MÉPAL est un regroupement de 29 organismes de divers secteurs. Sa mission est de développer les pratiques d’éducation populaire dans la région et de défendre et promouvoir les droits sociaux. Le MÉPAL est membre du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ).

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    Source : Mylène Geoffroy, coordonnatrice Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL). Téléphone : 450 752-4700

    Communiqué en PDF

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