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    Grande mobilisation régionale pour la justice sociale et climatique

    Joliette, le 22 août 2022


    Le 23 septembre prochain, à l’Assomption, sur un territoire autochtone non-cédé, aura lieu une
    grande manifestation festive dans le cadre de l’appel mondial lancé par le mouvement Fridays for
    future, fondé par la jeune Greta Thunberg. En septembre 2019, lors d’un événement semblable,
    autour de 3000 personnes avaient marché dans les rues de Joliette. Cette fois, c’est le comité
    Justice climatique Lanaudière regroupant des militants et militantes des milieux communautaire,
    syndical, citoyen et étudiant de la région, qui invite tous les Lanaudois et Lanaudoises à descendre
    dans les rues de l’Assomption dans le contexte de la campagne électorale provinciale. Leur
    objectif est d’établir un rapport de force et de favoriser les liens de solidarité qui permettront de
    faire face collectivement aux enjeux de justices sociales et climatiques qui continuent de
    s’aggraver.


    « C’est plus pertinent que jamais de se mobiliser. Il y a beaucoup d’enjeux sociaux en ce moment
    en plus de l’urgence climatique : crise du logement, inflation, accroissement des inégalités,
    montée de l’extrême droite. Mais la bonne nouvelle c’est qu’on peut lutter contre tout ça en
    même temps et choisir un autre modèle de société en construisant un monde plus juste qui ne
    laisse personne derrière », affirme Catherine Pouliot, coordonnatrice du Mouvement d’éducation
    populaire de Lanaudière (MÉPAL). Ainsi, deux revendications sont au cœur de cette mobilisation
    : le bannissement des énergies fossiles d’ici 2030, autant en termes de production, de
    transformation, d’exportation que d’importation, puis la taxation massive de la richesse et le
    réinvestissement dans les services publics et les programmes sociaux, afin d’assurer des
    conditions de vie décentes pour toutes et tous.


    « On voit le monde brûler sous nos yeux et au lieu de faire les choix nécessaires pour répondre à
    l’urgence climatique et diminuer radicalement notre empreinte écologique, ce sont encore les
    règles du marché et du développement économique qui guident les décisions politiques. C’est
    aberrant! », remarque Louise Morand du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec et de
    l’organisme L’Assomption en transition. Résidente de Mascouche et militante au sein de Mères
    au front, Geneviève Fournier-Goulet considère qu’il est important de prendre part à des grèves
    et de larges mouvements citoyens qui permettent d’accélérer le changement : « même si je suis
    personnellement soucieuse de poser des gestes quotidiens concrets pour réduire mon empreinte
    environnementale, je suis consciente que plusieurs personnes, bien qu’elles soient sensibles à la
    cause, refusent de faire ces sacrifices dont les impacts sont peu tangibles. Plus les années passent,
    plus je comprends que les actions individuelles sont lourdes sur les épaules des citoyens (et
    surtout des citoyennes) et n’amènent pas les vastes changements qui sont pourtant nécessaires
    pour répondre à l’urgence climatique. » Louise Leduc, Joliettaine et mémé pour le climat, abonde
    dans le même sens : « la crise climatique avance vers nous à une vitesse stupéfiante alors que les
    mesures adoptées par nos gouvernements arrivent au goutte-à-goutte. Ce sont eux qui ont le
    pouvoir d’inverser la vapeur et c’est la population qui a le devoir de les y contraindre! »


    Dans le cadre de la journée du 23 septembre, le comité prévoit que plusieurs organismes,
    associations étudiantes et syndicats locaux se doteront de mandats de grève afin d’envoyer un
    message fort et de faciliter la participation à la mobilisation. Déjà plusieurs mandats ont été
    annoncés à travers le Québec. Jessica Lambert M., agente à l’éducation populaire et à la
    mobilisation au MÉPAL croit que dans la région, un mouvement d’envergure se prépare :  » Cet
    événement est un pas important pour mobiliser notre communauté sur des enjeux vraiment
    diversifiés. Le capitalisme, en plus d’être destructeur, ne bénéficie qu’à une minorité de
    personnes. Nous sommes beaucoup à vouloir changer les choses, il suffit de s’organiser. Voilà
    donc le moment idéal pour connaître les prochaines occasions de vous mettre en action ».


    Le rassemblement aura lieu au parc Laurier de l’Assomption, le 23 septembre, où la population
    est invitée à pique-niquer et échanger avant le départ de la marche prévu pour 13h30. Des
    intervenants provenant de différents milieux, notamment des jeunes et des militants
    d’organisations citoyennes, communautaires et syndicales, prononceront des discours au départ
    et au milieu de la marche. « On propose un événement festif pour permettre aux gens
    d’embarquer dans le bateau et de s’impliquer via les différentes initiatives qui existent déjà dans
    la région ou en en créant d’autres. C’est l’occasion de renforcer les liens, d’avoir du plaisir et de
    rencontrer des personnes engagées pour créer une société viable basée sur la solidarité, la
    coopération et la protection de l’environnement », ajoute Joselle Baril, enseignante et membre
    du comité organisateur. D’autres manifestations auront lieu simultanément un peu partout au
    Québec.
    « Même si je veux croire que les générations montantes trouveront des solutions toutes neuves
    pour affronter cette catastrophe, je dois assumer ma responsabilité et mettre tous les efforts que
    je peux pour que mes enfants et leurs enfants aient la possibilité d’envisager l’avenir avec
    confiance et espoir. C’est pour eux que je marcherai le 23 septembre ! », conclut Louise Leduc.


    Source : Albanie Leduc pour le comité Justice climatique Lanaudière

    Renseignements : Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière

    Courriel : coordo@mepal.net
    Téléphone : 450-898-4714 ou 450-752-4700

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    Communiqué: Crise du logement dans Lanaudière

    Des personnes sans-abri, locataires et nouveaux arrivants en subissent encore les conséquences

    Joliette, 1er février 2022 : Le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL) et ses membres rappellent une fois de plus au gouvernement Legault que la crise du logement est loin d’être réglée dans la région. Alors que les « rénovictions » et les hausses abusives de loyer se poursuivent, des propriétaires imposent de nouveaux critères discriminatoires pour éliminer les personnes les plus vulnérables. Pendant ce temps, la CAQ continue de nier que la situation est intenable pour de nombreux locataires, sans parler des personnes sans-abri. Pire, le gouvernement a annoncé un nouveau programme de logement « abordable », ce qui fait craindre une privatisation du logement social aux organismes qui défendent les droits des locataires.

    Processus d’intégration bloqué pour une famille de réfugiés

    Une situation préoccupante illustre bien les problèmes de logement dans la région: une famille de réfugiés voit son processus d’intégration bloqué depuis le début du mois d’octobre 2021, car il est pratiquement impossible de trouver un logement assez grand pour six personnes à un coût raisonnable. Le CRÉDIL (Centre régional d’éducation au développement international de Lanaudière), l’organisme qui a été mandaté par le gouvernement du Québec pour l’accueil des personnes réfugiées dans la région, a lancé un appel à l’aide en décembre pour trouver une solution pour cette famille. Cette famille, n’est que le visage de ce qui nous attend si les choses ne changent pas, des intégrations ralenties voire mêmes sur pause pour des personnes qui choisissent Lanaudière pour y vivre.

    Il est à noter qu’une situation semblable frappe les autres villes du Québec dans les 14 régions qui sont désignées pour accueillir les personnes réfugiées, notamment à Rimouski. Notre région n’y échappe pas, il y a chez nous aussi une pénurie de main d’œuvre. Au 1er janvier 2021, il y avait selon le Ministère de l’emploi, 3332 postes vacants dans la MRC de Joliette, pour seulement 400 candidatures. Sylvain Thibault, chargé de programme en immigration au CRÉDIL, demande « Comment pouvons-nous attirer des nouveaux arrivants qui sont aussi des travailleurs alors que nous ne sommes plus en mesures de les loger adéquatement? » Le CREDIL s’inquiète non seulement pour ces nouveaux arrivants mais également pour les entreprises en manque criant de personnel.

    Raisons et conséquences de la crise sur les locataires

    Amélie Pelland, coordonnatrice et intervenante sociale à Action Logement Lanaudière, explique les raisons de la situation dans la région : « Depuis maintenant plus de deux années, la pénurie de logements dans la région de Lanaudière entraîne  un déséquilibre au niveau de l’offre et la demande, ce qui augmente des hausses de loyers abusives et même illégales et augmente également le phénomène de discrimination de plus en plus présent. » La situation de surenchère immobilière ainsi que l’exode de Montréal vers la région de Lanaudière contribue au déséquilibre de l’offre et la demande.

    Malheureusement, beaucoup de maisons dans la région ont été vendues à des acheteurs qui souhaitent vivre dans celles-ci et qui demandent alors aux locataires qui louent ces maisons de quitter (reprise de logement). Les familles qui ont alors besoin de louer un espace plus grand telle une maison (location) ont de plus en plus de difficulté à se loger. Ils doivent sinon vivre entassés dans de petits appartements. L’accès au logement devient de plus en plus difficile pour les personnes vulnérables et de la classe moyenne. « Nous sommes préoccupés par la situation. L’itinérance va certainement augmenter si le gouvernement n’intervient pas pour restreindre cette crise par un meilleur encadrement des lois ainsi que l’augmentation du nombre de logements sociaux », conclut Mme Pelland.

    Des gens meurent dans la rue, pourtant des solutions existent

    Autre exemple de l’état de la situation dans Lanaudière : la Maison populaire de Joliette, avec l’aide d’autres organisations, a dû ouvrir depuis le 17 janvier une unité de débordement pour l’itinérance durant les nuits où il fait moins de 15 degrés pour accueillir les personnes itinérantes ou démunies qui n’ont nulle part d’autre où aller. Alors qu’on vient d’apprendre le décès d’une autre personne itinérante dans les rues de Montréal cette fin de semaine, la quatrième depuis le mois de janvier 2021, il est grand temps que le gouvernement soutienne adéquatement les organismes communautaires autonomes et renforce le filet social.

    « Combien de morts est-ce que ça va prendre pour que le gouvernement reconnaisse qu’il doit en faire plus pour aider les personnes qui vivent en situation de pauvreté? » demande François Van Vliet, agent d’éducation populaire et de mobilisation au MÉPAL. « Un premier pas serait de reconnaître qu’on vit une crise du logement et de prendre des actions pour y remédier », ajoute-t-il. En effet, des solutions sont demandées depuis des années par les organismes d’aide aux locataires et les regroupements nationaux, dont : un registre des loyers, un contrôle des loyers et le financement de logements sociaux. Le MÉPAL invite les organismes et la population à soutenir ce mouvement pour le droit au logement!

    -30-

    Pour des entrevues :

    -Sylvain Thibault, chargé de programme en immigration au CRÉDIL, tél : 450-756-0011 poste 208

    -François Van Vliet, agent d’éducation populaire et de mobilisation au MÉPAL, tél : 450-752-4700

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    Appel à l’action ÇA SUFFIT LES PROMESSES VIDES!

    Un appel international a été lancé le 19 mars prochain par le mouvement étudiant Fridays for future. À travers le monde, des jeunes et des moins jeunes se mobiliseront pour demander des actions claires pour protéger l’environnement et les populations humaines.

    Le MÉPAL et son regroupement national (le MÉPACQ) ont décidé de se joindre à la mobilisation. Ainsi, plus d’une dizaine de régions du Québec seront mobilisées ce jour-là pour exiger des changements pour la justice sociale et climatique.

    Le MÉPAL vous invite à une tournée des député.e.s de Lanaudière pour leur rappeler que la crise climatique est au cœur d’une transition sociale que nous devons amorcer dès maintenant! Le climat n’attendra pas que la pandémie se résorbe pour frapper. Les conséquences des changements climatiques se font déjà sentir chez plusieurs populations vulnérables, et même au Québec.

    Accédez à la trousse complète de mobilisation

    Voici une liste d’outils pour faciliter la mobilisation :

    D’autres documents peuvent être intéressants à consulter ou à joindre à votre envoi :

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    Lanaudière, solidaire pendant la crise du COVID-19

    Communiqué de presse

    24 Mars 2020, Lanaudière –

     

    Le 19 mars dernier, le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière à créer, en réponse à cette crise, un groupe d’entraide autogéré afin de faciliter l’entraide entre les personnes notre communauté. 

     

    En quelques jours seulement, le groupe facebook a atteint plus de 200 membres et une dizaine de personnes se sont portées volontaires pour aider des personnes coincées chez elles et ayant des besoins essentiels à combler ou soit pour faire du bénévolat dans les organismes communautaires de la région. « Nous sommes fières parce que, chaque jour, cette liste de volontaires s’agrandit. Cela permet de mettre en contact des personnes qui souhaitent aider avec d’autres qui ont besoin d’un coup de main dans ce moment difficile ! » mentionne Jessica Lambert M. Agente de liaison et de mobilisation du MÉPAL. Évidement, les volontaires s’engagent à respecter les recommandations de la santé public afin d’éviter la propagation du virus.

     

    Sur ce groupe, les personnes qui ont besoin d’aide et celles qui désir aider peuvent s’inscrire via un formulaire en ligne. Les informations sont consignées automatiquement dans un document partagé qui permet aux gens de se contacter eux-mêmes en cas de besoin.  «La formule du groupe d’entraide autogéré que nous avons mis en place, facilite l’autogestion et permet à la communauté de créer leur propre filet social ! Avec la pandémie, on parle beaucoup de distanciation sociale, mais il faut au delà de la distance physique, continuer à être solidaire» Sarah Girard, coordonnatrice du MÉPAL. Nous invitons les lanaudois et lanaudoises à utiliser cette plate-forme et à s’en inspirer. 

     

    Le groupe d’entraide autogéré prend la forme d’un groupe Facebook, où plusieurs initiatives y sont partagées afin de faire connaître les ressources d’aides disponibles dans la région. Par exemples, les téléphones d’amitié de l’AQDR Brandon, le refuge temporaire pour les sans-abris à Joliette, les livraisons de denrées pour les personnes de 70 ans et plus, etc. Un groupe citoyen de St-Damien à même organisé une liste similaire et nous l’a partagée. 

     

    La liste des volontaires est aussi disponible pour les organismes communautaires, mais nous tenons à souligner qu’un comité formé d’organisateur.trices communautaires, du CISSS de Lanaudière, de la TPDSL et de la TROCL a également mis en place une initiative qui permet de faire un maillages entre les personnes qui veulent offrir leur services et les organismes communautaires .

     

    Comme les besoins augmentent de jour en jour,  le MÉPAL, au nom du groupe d’entraide autogéré, souhaite inviter les personnes en santé et qui ne reviennent pas de voyage à se joindre au groupe d’entraide autogéré et à se porter volontaire ou encore à faire connaître leurs besoins! Pour les personnes qui n’ont pas facebook, veuillez contacter Jessica Lambert au comm.mepal@gmail.com

     

    Sinon rendez-vous ici: https://www.facebook.com/groups/201415327811969/

     

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    Une nouvelle étude confirme les risques financiers de Nouveau Monde Graphite

    Pour que les voitures électriques aient meilleure mine : Une nouvelle étude confirme les risques financiers de Nouveau Monde Graphite

     

    Montréal, 21 juin 2019 – Alors que la minière Nouveau Monde Graphite tient aujourd’hui son assemblée annuelle des actionnaires, la Coalition citoyenne des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie (COPH) rend publique une nouvelle étude qui confirme les nombreux risques financiers de son projet visant le marché des pilles pour les voitures électriques.

     

    « L’étude que nous rendons publique aujourd’hui soulève de nombreuses questions et de nombreux drapeaux rouges.  Nous mettons en garde le gouvernement, Investissement Québec et la Caisse de dépôt de ne pas engouffrer davantage de millions d’argent public dans ce projet sans des analyses plus poussées », insiste Paul Comeau, membre de la coalition citoyenne.

     

    Les citoyens ont mandaté l’organisme MiningWatch Canada et l’ingénieur minier Jim Kuipers pour faire l’analyse du projet. L’étude d’une vingtaine de pages a été transmise à Investissement Québec et la Caisse de dépôt le 6 juin dernier. Les institutions financières auraient investi environ 15 millions dans ce projet à ce jour.

     

    Projet hautement spéculatif 

    Dans l’étude d’une vingtaine de pages, l’ingénieur minier de 35 ans d’expérience conclut que la viabilité économique du projet « n’est pas démontrée ». La firme Kuipers & Associates juge les hypothèses financières de la minière comme « optimistes et peu prudentes ». Il conclut que le projet est « vulnérable » face aux « grands joueurs internationaux qui contrôlent le marché du graphite », lequel se resserre. Il souligne que la multinationale Imerys, pourtant déjà implantée au Québec, a récemment préféré acheter un autre projet plutôt que celui-ci.

     

    Revenus surestimés, coûts sous-estimés

    L’ingénieur minier note que le prix du graphite prévu dans l’étude de faisabilité (1730 $US) est incohérent avec les prix prévus à court terme et dans les études précédentes (1124 $US à 1532 $US), soit un écart de 11 à 35%. Il estime que le taux de change de 0.76:1.00 $CD/US prévu sur plus de 20 ans est peu prudent et gonfle les revenus. Du côté des dépenses, nombreux coûts sont sous-estimés ou non documentés adéquatement, notamment les coûts pour la gestion de 107 millions de tonnes de déchets miniers, le traitement des eaux contaminées, la restauration du site après la fermeture, les mesures de mitigation pour la poussière et le bruit, de mêmes les compensations pour les résidents limitrophes, la municipalité et la Nation autochtone.

     

    Une mine « toute électrique » : réalité ou poudre aux yeux?

    Kuipers & Associates observe que la viabilité technique et économique d’une mine « toute électrique » n’est pas démontrée: les coûts de capitalisation et d’opération de cette technologie ne sont pas détaillés nulle part dans les documents de l’entreprise. Le promoteur prévoit recourir au diesel au départ, pendant cinq ans, et possiblement le maintenir à long terme.

     

    Chute de 50% du prix de l’action

    Dans ce contexte, la coalition citoyenne conclut qu’il n’est pas étonnant de constater que les investisseurs ne sont pas au rendez-vous et que le cours de l’action de la compagnie a chuté de 50% au cours des 20 derniers mois.

     

    Rappelons que le projet minier est situé dans un milieu sensible entre le Parc national du Mont Tremblant et le Parc régional du Lac Taureau. S’il est autorisé, il deviendrait la plus grande mine à ciel ouvert dans le sud du Québec avec une fosse de 2.6km de longueur et plus de 100 millions de tonnes de déchets miniers produits. Le projet sera devant le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement au cours de la prochaine année.

     

    Pour information :

    May Dagher, Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie, c.438-820-5800

     

    La Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie (COPH) regroupe des propriétaires, villégiateurs, commerçants du secteur de Saint-Michel-des-Saints. La vision de la Coalition privilégie des projets économiques récréotouristiques clairement orientés vers le respect des paysages, de la nature et de la tranquillité des lieux. www.lacoph.com et pétition

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    Prise de position concernant les mesures d’exception en santé mentale

    Lors de l’assemblée générale annuelle de l’Association des groupes d’intervention en santé mentale du Québec (A.G.I.D.D.-S.M.Q.), les groupes membres, dont Plein Droit de Lanaudière, ont pris une position de principe concernant les mesures d’exception en santé mentale.

    Voici le communiqué de presse de Plein Droit Lanaudière.

     

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    Les groupes sociaux de Lanaudière réclament un budget pour la justice sociale

    Diffusion immédiate – Communiqué de presse

    Les groupes sociaux de Lanaudière réclament un budget pour la justice sociale

    L’Assomption, 20 février 2019 –  À l’occasion de la Journée Mondiale pour la Justice Sociale, des organismes communautaires et des syndicats lanaudois s’unissent pour réclamer un meilleur financement de nos services publics, de nos programmes sociaux et de nos organismes communautaires autonomes. Ils souhaitent ainsi que soient améliorer la qualité des services et l’accessibilité aux institutions, aux organismes et aux programmes sociaux qui composent notre filet social affaibli par des années d’austérité. Les organisations sociales craignent aussi que le gouvernement se prive de revenus en diminuant les contributions fiscales des plus riches et des entreprises ce qui mettrait en péril le refinancement du filet social. Ainsi, plusieurs acteurs sociaux du milieux syndical et communautaire la région se sont mobilisés pour demander au nouveau gouvernement d’utiliser les 4.5 milliards de surplus budgétaires dégagés par les dernières années d’austérité pour soutenir l’avancement de la justice et l’équité sociale. À l’appel de la Coalition Main Rouge et de la Campagne Engagez-vous pour le communautaire des mobilisations et des actions de visibilité similaires auront lieu dans toutes les régions du Québec aujourd’hui.

    Kathleen Grenon, vice-présidente du Conseil central de Lanaudière-CSN souligne que « les nombreuses coupes ont mis à mal la grande majorité des services sociaux au Québec. La proximité et l’accessibilité s’en trouvent grandement affectées et nous sommes à même de constater que ce sont les gens les plus vulnérables de notre société qui en subissent les contrecoups. C’est sans compter les conditions de travail de plus en plus difficiles avec lesquelles doivent composer les travailleuses et travailleurs qui portent à bout de bras les organismes communautaires et les institutions de santé et d’éducation. » Sandra Morneau du Centre au cœur des femmes de St-Jean-de-Matha renchérit : « Les femmes sont les premières affectées par une modification du filet social que ce soit dû aux conséquences dans leur milieu de travail ou aux embuches dans l’accès aux services et aux programmes sociaux.  Ce sont majoritairement les femmes qui deviennent aidantes naturelles pour offrir à leurs proches les soins qui ne sont pas offerts par le système. Les femmes sont plus pauvres, plus fragilisées par des troubles de santé mentale et certaines vivent de l’itinérance invisible. La lourdeur de la situation se fait sentir chez les travailleuses communautaires qui vivent elles-mêmes la détresse psychologique. »

    Pour sa part le MÉPAL rappelle l’importance de mettre en place des mesures fiscales favorisant la redistribution des richesses ainsi que d’améliorer l’accès et les conditions de plusieurs programmes sociaux afin de réduire les inégalités sociales. Entre autres mesures, Sarah Girard, coordonnatrice du MÉPAL mentionne la lutte aux paradis fiscaux, le rehaussement de l’ensemble des revenus de base (bonification de l’aide sociale pour les personnes sans contrainte à l’emploi, établissement du salaire minimum selon l’indice du salaire viable), et le financement des organismes communautaires autonomes qui œuvrent au premier plan à combattre la pauvreté au quotidien comme des mesures nécessaires pour réduire les inégalités. Hugo Valiquette, coordonnateur de la TROCL rappelle que le milieu communautaire autonome revendique depuis déjà plusieurs années un rehaussement de son financement à hauteur de 475 M$ ainsi que l’indexation permanente du financement pour tous les secteurs d’intervention. Investir dans le communautaire, c’est socialement rentable. C’est aussi une mesure économique porteuse, car à chaque fois que le gouvernement investi dans le communautaire, les retombées sont partout, ici dans la région et dans toutes les communautés du Québec.

    L’Association des Travailleuses et Travailleurs Accidentés du Matawin de son côté, mentionne que le déni de droit mène directement à l’indigence et c’est un phénomène qui se systématise, tellement l’accès aux Tribunaux Administratifs est rétrécie par des directives internes; plusieurs de nos lois à caractère social (ex : assurance-emploi, maladies/accidents liés au travail, aide sociale), sont dénaturées bureaucratiquement, ce qui empêche les simples citoyens de faire valoir et faire respecter leurs droits légitimes; ils deviennent privés des moyens financiers qui leurs auraient servis pour se sortir d’un mauvais pas. Le déni de droits va à l’encontre de la démocratie puisque, certes ces lois ont été votées en Assemblée Nationale, mais leur application est modifiée à l’interne suite aux pressions de lobbyistes. L’accès à la justice sociale est aussi un enjeu de taille.

    Les services publics ont aussi de criants besoins d’investissement et d’une réorganisation concrète et humaine.   En ce sens, il est primordial de réinvestir dans le secteur de l’éducation publique, secteur qui tend à réduire les inégalités économiques et sociales. « Pour nous, l’éducation doit être une réelle priorité. Ainsi, cela doit notamment se traduire par un réinvestissement afin d’obtenir des compositions de classes plus équilibrées ainsi que des services suffisants pour favoriser la réussite des élèves et, par le fait même, permettre le déploiement de l’expertise enseignante.  Pour donner de l’air au système, il faut aller au-delà du discours cosmétique sur les structures et considérer les solutions que les enseignantes et enseignants ont à offrir. », affirme François Breault, président du Syndicat de l’enseignement de Lanaudière. Pour Richard Belhumeur, représentant national de l’APTS, il faut également réduire la place indue qu’occupent les médecins dans le système afin d’instaurer une approche multidisciplinaire où tous et toutes agiront en complémentarité et donneront des services selon leur propre champ de compétence. Nos concitoyen.ne.s ne s’en porteront que mieux. » Ce dernier considère qu’il importe d’éviter la tentation d’utiliser la marge de manœuvre dégagée par les surplus accumulés pour baisser les impôts au détriment des services.

    Au cours des dernières semaines, les organismes communautaires et les syndicats de la région ont été invités à récolter la parole de leurs membres afin de transmettre aujourd’hui au premier ministre, aussi député de l’Assomption, l’importance du filet social pour eux et elles. Les citoyens et citoyennes ont toujours la possibilité de le faire via les sites jaimelecommunautaire.org et sauvonslefiletsocial.org. Nous espérons qu’une telle démarche puisse rappeler au gouvernement l’importance de mettre la justice sociale au cœur de son prochain budget afin de contrer le recul des conditions de vie des femmes, des personnes en situation de pauvreté, des accidenté.es du travail, des personnes vivant avec un handicap physique, une déficience intellectuelle ou une problématique en santé mentale. De plus, nous espérons qu’un réinvestissement puisse diminuer la détresse au travail dans les milieux de l’éducation, de la santé et de l’action communautaire autonome.

    -30-

    Pour information :

     

    Sarah Girard, MÉPAL, 450-752-4700/
    514-449-0088

    Hugo Valiquette, TROCL, 450-839-6085/
    514-802-4846

    Kathleen Grenon, Vice-présidente Conseil Central de Lanaudière-CSN, 450-751-4466

     

    À propos

    La Coalition Main Rouge et la campagne Engagez-vous pour le communautaire rassemblent plus d’une centaine de regroupements régionaux et provinciaux (communautaires, syndicats et étudiants), rejoignant à leur tour des milliers de groupes divers partout au Québec, œuvrant dans des secteurs divers : centres de femmes, personnes âgées, aide aux familles, groupes de consultation budgétaire et de défense des droits dans le domaine de la consommation, du logement, de l’éducation populaire, en santé et services sociaux, enseignement, travailleurs et travailleuses des secteurs publics et privés, etc.

    ATTAM

    L’Association des travailleurs et travailleuses accidentés du Matawin regroupe une trentaine de membres. Organisme communautaire de défense collective des droits des travailleurs accidentés non-syndiqués de la population en général venant directement en aide aux victimes par le biais d’un réseau d’entraide, de support psychosocial et de soutien technique.

    CENTRE AU CŒUR DES FEMMES

    Le Centre compte actuellement 324 membres provenant principalement de la Matawinie. Notre mission consiste à améliorer les conditions de vie des femmes, informer et sensibiliser les femmes sur les questions qui les concernent, accompagner les femmes dans leurs démarches d’autonomie et bâtir un espace d’égalité et de solidarité. Voici le lien pour en savoir d’avantage :  https://www.facebook.com/Centre-Au-Cœur-des-Femmes-1057651224246345/

    MÉPAL

    Le MÉPAL est un regroupement de 26 groupes communautaires partageant des pratiques d’éducation populaire autonome, un engagement pour la défense collective des droits humains, la dignité des personnes et pour la justice sociale. Pour en savoir plus, consultez notre site web www.mepal.net ou notre page Facebook au www.facebook.com/MEPAL.Faites.partie.du.Changement. Les groupes membres du MÉPAL participants à l’organisation : Groupe d’entraide en toute amitié, Association des travailleurs et travailleuses accidentéEs du Matawin, Action dignité Lanaudière, Centre au cœur des Femmes, Maison populaire de Joliette,

    TROCL

    La TROCL regroupe 185 organismes communautaires autonomes de la région. Tous ont un objectif commun, celui d’améliorer la qualité de vie des Lanaudoises et Lanaudois. Consultez notre site web au http://www.trocl.orgou sur Facebook au www.Facebook.com/TROCL pour en savoir plus. Les OCA ont été créés par la population pour répondre aux besoins exprimés par celle-ci. De par leur fonctionnement démocratique, leur enracinement dans leur communauté et leurs approches humaines et globales, ils sont un élément clé du maintien du tissu social et participent au mieux-être de la collectivité.

     

    LE SYNDICAT DE L’ENSEIGNEMENT DU LANAUDIÈRE (SEL)

    Le SEL représente environ 2 200 enseignantes et enseignants de tous les secteurs à l’emploi de la Commission scolaire des Samares. Il est affilié à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

    LE CONSEIL CENTRAL DE LANAUDIÈRE-CSN

    Le Conseil central de Lanaudière-CSN représente près de 13 000 travailleuses et travailleurs répartis dans plus de 81 syndicats sur son territoire.

    L’ALLIANCE DU PERSONNEL PROFESSIONNEL ET TECHNIQUE DU RÉSEAU DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX

    L’APTS représente quelque 55 000 membres à travers le Québec, qui jouent un rôle indispensable au bon fonctionnement des établissements du réseau. Dans Lanaudière, l’APTS regroupe 2300 membres.

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  • 20 février Journée Mondiale de la justice sociale : Pour un réinvestissement dans les services publics, les programmes sociaux et l'action communautaire autonome contre les compressions
    Communiqués

    Budget 2019 : des promesses réalisées sur le dos de compressions ?

     

    Joliette, 6 février 2019 – Le 29 janvier dernier, on apprenait les intentions du gouvernement d’effectuer des compressions dans l’ensemble des ministères afin de financer ses promesses électorales. En effet, avant les fêtes, les ministres ont reçu le mot d’ordre de ne pas compter sur les surplus budgétaires. Ceux-ci doivent plutôt se « dégager une marge de manœuvre à l’intérieur même leurs ministères ». À la vue de cette nouvelle, le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL) et la Table régionale des organismes communautaires de Lanaudière (TROCL) souhaitent réagir contre un retour des politiques d’austérité et de leurs effets pervers sur la qualité de vie des Lanaudoises et des Lanaudois.

    La Coalition Avenir Québec qui forme actuellement le gouvernement a fait campagne sous le thème du changement. Toutefois, dans les dernières semaines on découvre plutôt une continuité en ce qui a trait à la gestion de l’État : on entend encore parler de compressions budgétaires, du retour du Plan Nord, d’une hausse du salaire minimum insuffisante, de coupures de postes dans la fonction publique, de baisse des revenus de l’État par des baisses d’impôts et de taxes scolaires qui profiteront essentiellement aux plus fortunés de notre société. Sarah Girard, coordonnatrice du MÉPAL se questionne : « Comment le gouvernement peut-il améliorer la qualité et l’accessibilité des services déjà malmenés par les compressions des dernières années en coupant davantage ? Nous l’avons vu avec le dernier gouvernement, la population finie toujours par subir le contrecoup des coupes dans les services publics et les programmes sociaux. »

    Les organismes communautaires autonomes, bien qu’ils aient eu accès à un petit rehaussement de leur financement à la mission dans les dernières années, ressentent encore l’impact de l’austérité. Les services publics ayant été fortement malmenés ont amené une hausse des demandes dans les organismes. Déjà sous-financés, ils peinent à répondre à tous les besoins.

    Hugo Valiquette, coordonnateur de la TROCL : « les citoyennes et les citoyens ont voté pour un changement de la part du nouveau gouvernement. Les espoirs ressentis le 1er octobre dernier doivent faire place à des actions concrètes pour le mieux-être de la population. Le Québec a les moyens de ses ambitions. Nous souhaitons un gouvernement à l’écoute de sa population et qu’il réalise ce que les autres gouvernements n’ont pas eu l’audace de faire. Les finances publiques sont en ordre, grâce aux compressions subies par la population. Il serait temps de réinvestir massivement dans les services publics, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome. »

    Le 20 février prochain, pour la Journée mondiale de la justice sociale, le MÉPAL et la TROCL appelle la population à manifester l’importance du filet social et de la justice sociale dans la société québécoise ainsi qu’à témoigner en ligne en faveur des organismes au jaimelecommunautaire.org.  Un rassemblement aura lieu de 12h à 13h, au bureau de M. Legault à l’Assomption afin de remettre au Premier ministre la parole des Lanaudois et Lanaudoises. À l’appel de la Campagne Engagez-vous pour le communautaire et de la Coalition Main rouge, revendiquons une meilleure redistribution des richesses pour une société plus juste où les droits humains et la dignité des personnes seront respectés. Pour en savoir plus sur les actions qui peuvent être posées rendez-vous sur les sites http://engagezvousaca.org et nonauxhausses.org .

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    À propos du MÉPAL

    Le MÉPAL est un regroupement de 26 groupes communautaires partageant des pratiques d’éducation populaire autonome, un engagement pour la défense collective des droits humains, la dignité des personnes et pour la justice sociale. Pour en savoir plus, consultez notre site web www.mepal.net ou notre page Facebook au www.facebook.com/MEPAL.Faites.partie.du.Changement .

     

    À propos de la TROCL

    La TROCL regroupe 185 organismes communautaires autonomes de la région. Tous ont un objectif commun, celui d’améliorer la qualité de vie des Lanaudoises et Lanaudois. Consultez notre site web au www.trocl.org ou sur Facebook au www.Facebook.com/TROCL pour en savoir plus. Les OCA ont été créés par la population pour répondre aux besoins exprimés par celle-ci. De par leur fonctionnement démocratique, leur enracinement dans leur communauté et leurs approches humaines et globales, ils sont un élément clé du maintien du tissu social et participent au mieux-être de la collectivité.

     

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  • Communiqués

    Communiqué de presse – élections : Les droits ça se défend collectivement !

     

    10 septembre 2018

    Objet : Les droits ça se défend collectivement !

    La citoyenneté pleine et entière est caractérisée par un juste accès aux ressources, aux loisirs, à la culture et aux droits. Toutefois, cette citoyenneté est trop souvent limitée par une mauvaise redistribution des richesses, un accès difficile aux systèmes de justice, de santé ou d’éducation ainsi qu’aux programmes sociaux. Les attaques néolibérales comme les mesures d’austérité (coupes, compressions et hausses de tarifs) ainsi que la privatisation de l’État imposées depuis plusieurs années ont engendrés l’effritement du filet social, c’est-à-dire de nos acquis sociaux et de nos droits sociaux, une hausse de l’exclusion sociale et une baisse de participation démocratique.

    Des mesures antisociales qui diminuent la participation sociales

    En effet, des mesures antisociales, contraignantes et complexes à saisir tels que le projet de loi 173 sur le revenu de base pour les personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi et le programme Objectif emploi pour les nouveaux demandeurs à l’aide sociale, les hausses de tarifs hydro-électrique, la multiplication des frais champignons en santé et en éducation, la réduction des services de proximité et de soutien à domicile, le difficile maintien du transport collectif en région rurale, dépossèdent les personnes défavorisées de leur capacité d’agir, voire de leur dignité.

    Cela a pour effet de réduire la participation sociale des personnes marginalisées, qu’elles soient en situation de pauvreté, vivant avec une déficience intellectuelle, un problème de santé mentale ou pour les personnes racisées, les personnes LGBT, les personnes accidentées du travail, les aînéEs et les femmes.  Pour ces personnes, il est difficile d’accéder à de l’information juste, compréhensible et nécessaire afin d’assurer la défense de leurs droits ou pour se prévaloir de programmes existants. D’autant plus que la réduction du personnel dans les services publics et parapublics fragilise le soutien disponible pour les citoyens et citoyennes.

    Des organismes d’éducation populaire autonome et de défense des droits en manque de moyens

    De leur côté, les organismes d’éducation populaire autonome et de défense des droits, qui ont pour objectif de favoriser la transformation sociale et la démocratie en vue d’une plus grande justice sociale, peinent à répondre aux demandes de soutien individuel qui leur sont adressés et n’ont que très peu de ressources pour accomplir leur mission première : l’éducation populaire aux droits sociaux et la mobilisation des citoyenNEs ayant peu de pouvoir sur leur vie.

    En ce sens, nous croyons que l’éducation populaire autonome et la défense collective des droits doivent être reconnues et financées à la mission globale en tant que vecteurs fondamentaux d’éducation des adultes, de démocratie et de transformation de la société en vue d’une plus grande justice sociale. Pour la défense collective des droits, nous souhaitons un rehaussement du financement à la mission globale de près de 40 millions, alors que du côté de l’éducation populaire autonome, il serait de mise que le ministère de l’éducation reprenne ses responsabilités.

    En tant que société, nous avons les moyens d’assurer une meilleure justice sociale et un meilleur soutien aux organismes qui font vivre la démocratie. Les solutions fiscales existent, il s’agit d’un choix politique !

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    Le Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière est un regroupement d’organismes lanaudois voué à la promotion et au développement des pratiques d’éducation populaire autonome et à la défense des droits sociaux dans la région.

     

    Pour renseignement : Sarah Girard, coordonnatrice, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière, 450-752-4700 /514-449-0088

     

    Pour voir l’article de la revue au sujet de cette conférence de presse : http://www.larevue.qc.ca/politique_organismes-communautaires-ne-veulent-pas-etre-en-reste-n48445.php

     

     

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  • Communiqués

    Contre la mine à ciel ouvert Nouveau Monde Graphite

    Le Mouvement d’éducation populaire autonome appui la résistance contre l’ouverture de la mine à ciel ouvert Nouveau Monde Graphite.

    Lire le communiqué : Communiqué appui contre la mine de graphite (1)

     

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  • Communiqués

    DANS LANAUDIÈRE ON VOIT ROUGE !

    JOLIETTE, 7 FÉVRIER 2018 – Dans Lanaudière comme ailleurs au Québec, les groupes communautaires voient rouge et veulent faire connaître à la population leurs revendications. 

    Ce matin, les activités de Joliette sont perturbées par une présence peu commune, celle du communautaire qui vient à sa rencontre.  Plus que des points de services, le milieu communautaire contribue à faire avancer et à protéger nos droits sociaux et à réduire les inégalités sociales et la pauvreté. Toutefois, cette ultime maille du filet social québécois est menacée par le sous-financement chronique des organismes d’action communautaires autonome ainsi que par les compressions dans les services publics et les programmes sociaux. Avec les compressions dans le secteur public, les groupes communautaires voient la demande de services à rendre augmenter ; ils ne suffisent plus à la tâche tellement ils sont dans le rouge et que leurs ressources humaines s’épuisent. C’est pourquoi nous voyons rouge désormais et que nous réclamons 475 millions $, dont 40 millions $ pour la défense collective de nos droits.

    Les groupes communautaires ont contribué « à la mise en place de plusieurs politiques sociales, dont l’Aide juridique, les Services de garde, la Loi sur l’Équité Salariale réclamée en alliance avec le mouvement syndical, les Services multidisciplinaires de prévention en CLSC, le logement coopératif, le Régime d’Assurance parentale, la Loi sur la Protection du Consommateur, le Programme de perception automatique des pensions alimentaires»[1], la Loi sur les Accidents de travail et les Maladies Professionnelles, etc. Des luttes comme celles-là sont essentielles au respect de la dignité humaine, à la reconnaissance des droits sociaux et à la création des lois qui les encadrent.

    L’augmentation de l’enveloppe du communautaire de 475M$ représentait à peine 0.7% de toutes les dépenses de programmes au Québec (2016-2017).  C’est peu pour un gouvernement qui a cumulé des surplus budgétaires au cours des deux dernières années, dont 2,5 milliards $ en 2017. C’est important pour les 4000 groupes du mouvement communautaire québécois. Nous n’avons pas vu notre financement augmenter depuis plus de 10 ans, alors que des entreprises privées comme Bombardier sont généreusement soutenues à même les deniers publics à coup de milliards, ou que les institutions financières bénéficient d’exemptions de taxes sur le capital depuis 2011 ce qui prive l’État de 600 millions de dollars par année.

    ON VOIT ROUGE et on fait savoir au gouvernement que nos moyens de pression et notre rapport de force se construisent et s’intensifieront dans les semaines qui viennent. Notre ras-le-bol est un puissant moteur qui fonce lentement et sûrement vers celui qui nous exploite et qui nous maintient aux miettes sous la table. Nous avons la force du nombre et nous vaincrons!

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    Par le Collectif Rouge de Colère. Le Collectif Rouge de Colère est un comité autonome d’action locale regroupant plusieurs travailleurs et travailleuses du communautaire qui lutte pour la justice sociale, la défense collective des droits et la pérennité de l’action communautaire autonome.

    Pour information : Sarah Girard, coordonnatrice du Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière

    [1]Camapgne Engagez-vous pour le communautaire, Justice sociale, (2018), http://engagezvousaca.org/accueil/les-revendications/justice-sociale/

     

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  • Les droits ça se défend !
    Communiqués

    Les droits ça se défend : les groupes reprennent la mobilisation!

    Les droits ça se défend : les groupes reprennent la mobilisation!

     

    Joliette, le 20 novembre 2017 – Les groupes du Comité des organismes en défense de droits de Lanaudière (CODDL), à l’instar de ceux des autres régions, amorcent une nouvelle ronde de mobilisation dans le cadre de la campagne Les droits ça se défend afin de dénoncer le sous-financement des organismes de ce secteur. « Les subventions des groupes en défense collective des droits n’ont pas augmenté depuis près de 10 ans. Pendant ce temps, le coût de la vie a grimpé de 17% », souligne Mylène Geoffroy, coordonnatrice au Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière et membre du CODDL.

     

    En octobre dernier, les tables régionales du MÉPACQ, financées en DCD, ont lancé un véritable cri d’alarme au premier ministre du Québec. « Des groupes sont forcés de réduire les heures de travail, et donc,les heures d’ouverture et les services. Le ministre François Blais, qui est responsable de notre financement, fait la sourde oreille à nos revendications, alors nous interpellons maintenant Philippe Couillard », explique Mylène Geoffroy du MÉPAL.

     

    Les organismes en défense collective des droits sont les chiens de garde des droits sociaux et économiques au Québec. Ils offrent un soutien essentiel aux personnes qui vivent des situations précaires comme des problèmes de logements, une perte d’emploi, un handicap, de la discrimination, etc. « Le sous-financement chronique de nos missions a des conséquences directes sur ces personnes. Le gouvernement doit nous financer adéquatement pour que nous puissions continuer de les soutenir et contribuer à trouver des solutions durables à toutes ces problématiques», poursuit Mylène Geoffroy.

     

    Pour un groupe comme l’Association des personnes handicapées visuelles de Lanaudière, les conséquences du sous-financement se font sentir au quotidien. « Nous sommes devenus il y a un an, un organisme à mandat régional et nos adhésions ont augmenté de 31%. En couvrant toute la région de Lanaudière, notre nouveau territoire de desserte est passé de 512 km² à 12 310 km² et nous n’avons reçu aucun rehaussement financier.  Je suis la seule ressource permanente à 4 jours par semaine, car c’est ce que nous permet notre budget. Compte tenu que je dois m’absenter du bureau de plus en plus pour des comités, tables de concertation, formations, ce sont les gens de mon organisme qui sont directement touchés. Il est clair que nous ne pourrons maintenir une telle cadence sans l’appui à la mission globale par notre bailleur de fonds. » raconte Mélanie Boisvert, coordonnatrice de l’organisme.

     

    La campagne Les droits ça se défend demande au gouvernement du Québec un investissement de 40 millions $pour l’ensemble des organismes en défense collective des droits du Québec, dont près d’un million pour les groupes lanaudois. Elle demande aussi que le financement des groupes soit indexé au coût de la vie, et ce de manière rétroactive.Dans les prochaines semaines, les groupes en défense collective des droits organiseront des actions dans différentes régions du Québec pour faire entendre leurs revendications.

     

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    Mylène Geoffroy, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière : 450-752-4700 * info@mepal.net

    Mélanie Boisvert, Association des personnes handicapées visuelles de Lanaudière : 450 474-8268 *info@aphvl.com

     

    Le Comité des organismes en défense de droits de Lanaudière (CODDL) regroupe une quinzaine de groupes financés par le programme « Promotion des droits » du Secrétariat à l’action communautaire et aux initiatives sociales (SACAIS). Ces organismes agissent dans différents secteurs de la défense collective des droits sur le territoire lanaudois : transport adapté, logement, travailleurs et travailleuses accidentées, défense des droits sociaux, soutien aux personnes à faible revenu, égalité femmes-hommes, personnes avec des limitations physiques et aînéEs.

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