Nouvelles du MÉPAL
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Pourquoi être membre du MÉPAL?
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Vidéo de notre journée d’Éducation populaire pour le Jour de la Terre
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Le journal L’ÉPAtant en version numérique
Voici le lien vers notre plus récente édition du journal L’ÉPAtant, le journal qui traite des différents enjeux d’éducation populaire autonome dans Lanaudière.
CLIQUEZ ICI POUR ACCÉDER DIRECTEMENT AU JOURNAL L’ÉPATANT
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Appel à l’action ÇA SUFFIT LES PROMESSES VIDES!
Un appel international a été lancé le 19 mars prochain par le mouvement étudiant Fridays for future. À travers le monde, des jeunes et des moins jeunes se mobiliseront pour demander des actions claires pour protéger l’environnement et les populations humaines.
Le MÉPAL et son regroupement national (le MÉPACQ) ont décidé de se joindre à la mobilisation. Ainsi, plus d’une dizaine de régions du Québec seront mobilisées ce jour-là pour exiger des changements pour la justice sociale et climatique.
Le MÉPAL vous invite à une tournée des député.e.s de Lanaudière pour leur rappeler que la crise climatique est au cœur d’une transition sociale que nous devons amorcer dès maintenant! Le climat n’attendra pas que la pandémie se résorbe pour frapper. Les conséquences des changements climatiques se font déjà sentir chez plusieurs populations vulnérables, et même au Québec.
Accédez à la trousse complète de mobilisation
Voici une liste d’outils pour faciliter la mobilisation :
- Affiche à imprimer – Appel à l’action
- Guide de mobilisation – Comment participer au 19 mars
- Liste des député.e.s à modifier – Ajoutez votre organisme à la tournée
- Communiqué de presse – Justice sociale et climatique pour tous et toutes
- Lettre commune à envoyer aux député‧e‧s
- Carte postale pour les député.e.s
D’autres documents peuvent être intéressants à consulter ou à joindre à votre envoi :
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Colloque populaire régional 2019 « L’ÉPA dans tous ses états ! »
Joliette, 13 novembre 2019 – Le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL) tiendra un colloque populaire d’une journée le 27 novembre prochain. Le thème de cette année « L’ÉPA dans tous ses états ! Conscientiser, outiller et célébrer » se terminera sur un petit cocktail en formule Gala. La variété des thèmes abordés met au cœur de l’événement deux principes chers à l’action communautaire autonome : la transformation sociale par la défense des droits et l’approche globale. En mode « éducation populaire autonome » (ÉPA), ce l’événement est organisé par et pour les gens du milieu, mais aussi à la population en générale.
Lieu : Centre André-Hénault (Bosco)
Date : 27 novembre 2019
Heure : 9h à 19h
Le colloque populaire, c’est quoi ?
Le colloque populaire est un rendez-vous régional important. C’est l’occasion de réfléchir collectivement à un thème. Le thème de cette année vise à mettre en lumière ce qu’est l’éducation populaire autonome aujourd’hui dans Lanaudière. En ce sens, des activités de conscientisation, de mobilisation, de réseautage et d’approfondissement des pratiques de l’ÉPA seront au rendez-vous.
La journée débutera avec le dévoilement d’un court-métrage d’animation sur l’ÉPA produit et réalisé par le MÉPAL en collaboration avec l’Arche Joliette. Suivra un panel sur le thème : Vie et défi de l’éducation populaire autonome dans Lanaudière en 2019 auquel participeront Véronique Pageau, militante pour le droit au logement, le militant retraité Luc Dugas et des membres de l’équipe d’Action Dignité Lanaudière.
De plus, la militante et sociologue Flavie Trudel nous prépare une exposition et une présentation portant sur l’histoire des mouvements sociaux dans Lanaudière. En après-midi, les participant.es auront le choix entre 5 ateliers. Les thèmes de ces ateliers sont :
- L’histoire du colonialisme canadien et les droits autochtones (Kairos),
- La justice climatique (CRÉDIL),
- La lutte contre les mesures de contention en santé mentale (Pleins droits de Lanaudière),
- La résolution collective de problème (Bernard Wener)
- Le théâtre-forum comme outils simple et accessible (Pascal Parent de Avatar).
À faible coût, l’événement s’adresse aux organismes d’action communautaires autonomes, à leurs membres de CA et à leurs militant(es). Il est aussi ouvert à toute personne ou organisation de la communauté intéressée par la justice sociale et la défense collective des droits.
Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site de l’événement via le site du MÉPAL.
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Le Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière est un regroupement d’organismes lanaudois voué à la promotion et au développement des pratiques d’éducation populaire autonome et à la défense des droits sociaux dans la région.
Pour information : Sarah Girard, coordonnatrice au MÉPAL, 450-7524700
Pour plus d’information et inscription
Vous trouverez toutes les informations ainsi que la programmation complète sur le site de l’événement : www.journeesurlepa.wixsite.com/2019
Pour vous inscrire : https://forms.gle/dSGCFWuygrXhcYVm6
Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles, si vous désirez vous impliquer écrivez-nous !
Pour partager :
Facebook https://www.facebook.com/events/2714974991859727/
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La conjoncture selon les membres du MÉPAL
Réunis en assemblée générale d’information et de consultation, les groupes membres du MÉPAL ont fait le portrait de la conjoncture politique et sociale actuelle.
Effritement du filet social et exclusion sociale
Effritement du filet social
Dans un premier temps, les membres ont fait le constat
Source : Coalition Main Rouge d’attaques et de reculs des acquis sociaux, des droits sociaux ainsi que de la démocratie.La privatisation de l’État et l’austérité imposée depuis tant d’années sont les principales causes identifiées. Le sous-financement des organismes communautaires est une conséquence de ces pratiques d’austérité. De plus, des mesures gouvernementales comme le projet de loi 173 (Revenu de base pour les personnes avec contraintes sévères à l’emploi) et le Programme Objectif Emploi sont les plus récentes attaques.
Des mesures comme celles-là contribuent à l’effritement du filet social, à l’exclusion et la baisse de participation démocratique. En outre, la complexité de plusieurs mesures rendent difficile l’accès au soutien gouvernemental.
Exclusion sociale
Des mesures antisociales comme le projet de loi 173 et le Programme Objectif Emploi sont des mesures qui augmentent le contrôle gouvernemental des personnes en situation de pauvreté. Ce contexte de répression menace les droits sociaux et réduit la participation sociale des personnes touchées à tous les niveaux (loisir et culture, politique, économique). Par exemple, il est beaucoup plus difficile d’impliquer les femmes dans la sphère citoyenne avec le contrôle gouvernemental. Les membres du MÉPAL considèrent qu’il s’agit de maltraitance envers les personnes vulnérables de la part du gouvernement.
Les membres remarquent que plusieurs groupes sont toujours exclus au sein de notre société. Les espaces publics, et nos milieux de vie ne sont pas adaptés à toutes et tous. C’est le cas de personnes avec une déficience intellectuelle et les personnes en situation de pauvreté.
De plus les préjugés contre les personnes en situation de pauvreté, les personnes âgées, les personnes ayant un problème de santé mentale ou judiciarisée renforce la dynamique d’exclusion sociale. En ce sens, les membres croient qu’il faut travailler à combattre les préjugés et transformer nos espaces pour qu’ils soient davantage inclusif et accessible à tous et à toutes. À ce titre, la désinformation est aussi identifiée comme cause des reculs démocratiques, de l’effritement du filet social et de la persistance des préjugés.
Pauvreté et difficile accès aux ressources
La citoyenneté pleine et entière est caractérisée par un juste accès aux ressources, aux loisirs, à la culture et aux droits. Pour les personnes en situation de pauvreté cet accès est souvent limité par le système et par une mauvaise redistribution des richesses.
La capacité d’une personne à combler ses besoins de base est un élément fondamental pour assurer son autonomie. Ainsi, le revenu, le logement et le transport sont des enjeux importants aux yeux des membres du regroupement.
Source : ADT Quart Monde
Revenu
Plusieurs personnes, qu’elles travaillent ou non, n’ont pas accès à un revenu viable. En ce sens, le revenu de base à l’aide social est insuffisant et devrait être élevé au minimum à 968 $ par mois. De même, le salaire minimum actuel devrait être élevé à un minimum de 15$/h. Dans les deux, les décideurs devraient privilégier un calcul fondé sur un indice de revenu viable afin de déterminer d’année en année les hausses nécessaires.
Transport
Parmi les freins à la participation sociale, les membres souligne que l’enjeu du transport est fondamental dans la région. Plusieurs endroits de la région n’ont pas accès à un service de transport en commun adéquat. Ceci contribue à l’isolement, surtout dans le Nord de Lanaudière. Lorsque le service est présent, il est parfois trop cher pour que des personnes sur l’aide sociale puissent en bénéficier librement.
Logement
Source : Popir comité Logement La capacité à se loger adéquatement et à un coût décent est mise à mal par le manque de logement sociaux. Alors que les spécialistes recommandent qu’on dépense moins de 25 % de nos revenus en loyer, les personnes à l’aide sociale et les travailleurs/travailleuses pauvres doivent en débourser beaucoup plus.
Par ailleurs, lorsqu’on réussi à trouver un logement abordable, il n’est pas garanti que celui-ci soit salubre.
Finalement, avec la légalisation du cannabis, le gouvernement du Québec compte instaurer des mesures permettant aux propriétaires d’interdire la consommation dans le logement ou dans les aires extérieures commune. Encore une fois, plusieurs locataires marginaliséEs risquent de vivre des situations d’expulsion. Cela contrevient au droit à la sécurité du logement. Il s’agit d’une nouvelle inégalité de classe. En effet, ces mesures vont pénaliser les personnes pauvres, car ceux et celles qui ont les moyens d’être propriétaire ne vivront pas d’insécurité quant au logement s’ils ou elles consomment.
Difficile accès au système judiciaire
Parmi les barrières à la participation citoyenne, au respect des droits sociaux et à la dignité des personnes, il y a celle de la complexité du système judiciaire. Entre autres, les membres considèrent qu’il est difficile pour les personnes ayant un problème de santé mentale d’avoir accès à l’information juste et nécessaire pour assurer la défense de leurs droits.
De plus, le secteur de la défense collective des droits est l’un des enfants pauvres du milieu communautaire. Ainsi, les organismes en défense des droits peinent à répondre au besoin individuels et n’ont que très peu de ressource pour accomplir leur mission première : l’éducation populaire au droits sociaux et la mobilisation des citoyenNes touchées par le déni de leur droits.
Les organismes d’éducation populaire autonome et la mobilisation sociale
Les organismes
Malheureusement, dans le contexte actuel, tout comme leurs membres, les organismes sont touchés par la pauvreté et se trouvent souvent en état de survie. Les coupes dans les services publics et les programmes sociaux contribuent à augmenter les besoins en services dans les groupes communautaires sous-financés. Ceux-ci ne parviennent pas à répondre à l’ensemble des demandes qui leur sont adressées et se voient souvent surchargés.
Constr
uit à l’origine sur la base du don de soi, et du travail bénévole (toujours central), le milieu communautaire s’est professionnalisé et emploie maintenant plusieurs travailleuses et travailleurs. Cela dit, les conditions de travail y sont souvent déplorables. Le manque de ressources financières au sein des organismes empêche d’embaucher suffisamment d’employéEs ou simplement d’assurer la rétention du personnel qualifié. Cette situation réduit la capacité d’agir des organismes. Afin de que les organismes puissent améliorer leur capacité d’agir, il est important de porter les revendications de rehaussement du financement du communautaire dans le cadre des élections provinciales.
Difficile mobilisation
Les membres remarquent aussi qu’il y a un creux de vague de mobilisation dans un contexte social marqué par l’individualisme. « On ignore notre force » disent les membres.
Cette difficile mobilisation est aussi en lien avec un manque de connaissance non seulement sur les problèmes sociaux, mais aussi un manque de connaissance de l’éducation populaire autonome elle-même.
Selon les membres, afin de susciter une meilleure mobilisation, il faut s’attaquer aux problèmes vécus par les personnes en situation de pauvreté, dont l’accès au transport et à un revenu viable (salaire minimum et revenu de base viable). Finalement, il faut davantage encourager le principe du par et pour par la promotion de l’ÉPA et de l’action collective.
Les candidatEs aux élections provinciales 2018 pourront-ils/elles répondre à ses préoccupations ?
*Le graphique sur l’exclusion provient de la page vecteur 5
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Formation « Pas d’ACA sans ÉPA »
Formation offerte par le CRFL et animé par le MÉPAL
Pour plus d’info:
https://crfl.ca/produit/pas-daca-sans-epa-une-formation-sur-leducation-populaire-autonome-2/
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La grève du communautaire, pour enfin passer à autre chose !
Joliette – 7 novembre 2017. Dans le cadre de la consultation nationale sur la grève du communautaire à l’hiver 2017 coordonnée par la campagne Engagez-vous pour le communautaire, le MÉPAL souhaite contribuer à la réflexion et aux débats qui ont cours actuellement dans le mouvement communautaire autonome de la région en présentant son point de vue.
D’entrée de jeu, rappelons que lors de l’assemblée générale de mai 2017, les membres du MÉPAL se sont positionnés unanimement en faveur de la grève du communautaire.
Depuis des années, les mobilisations se sont succédées, et avec elles, d’innombrables actions ont été soutenues par les milliers de groupes communautaires à travers tout le Québec. Des campagnes de messages sur les réseaux sociaux aux manifestations nationales, rien n’a vraiment changé pour l’immense majorité d’entre nous, alors que notre rapport de force nous apparaît, à l’heure actuelle, nul. Plutôt que la colère et l’indignation, moteurs essentiels à toute lutte, c’est plutôt un essoufflement et la résignation qui semblent habiter le mouvement communautaire suite à des années de mobilisation pour la reconnaissance et le financement.
Est-il nécessaire de refaire ici, encore une fois, la longue liste des conséquences du sous-financement des organismes communautaires sur ses travailleurs et travailleuses, sur l’accueil et les services offerts aux membres, sur les communautés ?
Si nous choisissons la grève, c’est que ce sont sur nos missions que nous voulons nous concentrer, et pour cela, il faut un refinancement massif une fois pour toutes ! La grève générale illimitée constitue l’ultime moyen dont nous disposons comme mouvement social. En effet, la possibilité d’une grève générale et illimitée, donc potentiellement longue, met davantage de pression sur le gouvernement qu’une grève réelle d’une journée. Celui-ci ne peut pas se dire « demain ça sera terminé » et « après-demain on en parlera plus ! ». L’histoire des luttes sociales nous enseigne que c’est par des actions qui créent de la pression et de l’instabilité, des grèves par exemple, que les mouvements sociaux ont arraché des droits qui nous paraissent aujourd’hui « fondamentaux » et des services et programmes publics que l’on considère maintenant « essentiels »…
Nous croyons que l’hiver prochain constitue un moment stratégique pour mener une grève. D’une part, le budget du printemps 2018 sera le dernier avant les élections : en termes de stratégie politique, c’est LE moment d’augmenter la pression sur ce gouvernement qui cherchera plus que jamais à séduire l’électorat et à éviter la tourmente sociale.
D’autre part, un récent sondage révélait dernièrement que 82 % des QuébécoisEs reconnaissent le rôle des organismes communautaires autonomes pour l’amélioration des conditions de vie et que 84% d’entre eux sont favorables à ce que les organismes soient financés adéquatement. À la lumière de ces résultats, nous estimons que la population appuierait notre grève et nos revendications. À notre avis, cela constitue un « avantage » dont ne bénéficie pas tous les mouvements sociaux dans leurs luttes, aussi légitimes soient-elles !
La consultation sur la grève en cours vise chacun des organismes communautaires autonomes. C’est donc de notre responsabilité à toutes et à tous de tenir des discussions et des réflexions dans nos instances démocratiques avec nos membres dans le but de répondre le plus tôt possible au sondage en ligne lancée par la campagne nationale Engagez-vous pour le communautaire !
Soyons stratégiques ! Soyons solidaires entre secteurs et entre groupes ! Soyons inventifs pour surmonter les obstacles que soulèvent une grève dans nos organismes ! Soyons deboutEs et fortEs pour exiger la justice sociale !
Le conseil d’administration, le comité ÉPA et luttes sociales et l’équipe de travail du Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière
Pour télécharger la lettre en format PDF, cliquez ici
Vous pouvez consulter ici l’outil 14 questions et réponses sur le grève du communautaire produit par le MÉPACQ
Manifeste pour une grève du communautaire -
Conférence publique sur le revenu minimum garanti
(Joliette, le 9 mars 2017) –
L’évènement, organisé conjointement par le Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL) et le Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Lanaudière à Joliette, a réuni au total près d’une centaine de personnes de la région qui sont venues s’informer sur cet enjeu.
La conférence était donnée conjointement par Mme Ève-Lyne Couturier, chercheure à l’IRIS, et Sylvia Bissonnette, coordonnatrice à la recherche et à la formation au Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec. Cette conférence a permis d’apporter quelques nuances au débat et d’identifier les impacts positifs et négatifs d’un revenu minimum garanti. L’implantation d’un tel projet trouve un écho favorable de part et d’autre du spectre politique dans des visions opposées de ce que pourrait apporter cette initiative. La droite y voit la possibilité de se libérer de la main mise du gouvernement sur un ensemble de domaines. La gauche se demande quel sera le rôle social du gouvernement et quels impacts auront les transformations sur notre filet social.
Les effets étudiés de projets pilote sous différentes formules dans le monde permettent toutefois de dresser un bilan somme toute positif, bien que plusieurs variables ne permettent pas encore de transposer toutes les données. Il apparaît toutefois que les initiatives les plus probantes ont été assistées par des organismes ressources ou chapeautées par une communauté.
Sylvia Bissonnette du FCPASQ, tenait pour sa part à mettre de l’avant le Revenu social universel garanti (RSUG) qui s’inscrirait plutôt dans un projet de société plus global. Ce revenu devrait obligatoirement s’accompagner de services publics universels et gratuits pour améliorer l’ensemble des conditions de vie des personnes du Québec et offrir une véritable couverture des besoins essentiels identifiés dans la Loi sur l’aide aux personnes et aux familles.
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Conférence publique gratuite sur le Revenu Minimum Garanti
Offrir un revenu de base à tous les adultes québécois serait-il un moyen de combattre la pauvreté?
Le gouvernement du Québec réfléchit de plus en plus à l’idée d’instaurer un revenu minimum garanti. À la demande du premier ministre, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, et celui des Finances, Carlos Leitão, ont mis sur pied un comité d’experts chargé de faire des recommandations sur l’instauration d’un tel programme. Au Canada, le revenu minimum garanti a déjà été testé il y a quelques années.
Le revenu minimum garanti : Cette prestation universelle visant à remplacer certaines mesures actuelles de sécurité du revenu : aide sociale, prestation aux familles et aux retraités, crédits d’impôt aux particuliers et aux entreprises, prêts et bourses, et d’autres encore suscite beaucoup d’intérêt et de questionnements. À qui s’adresserait-elle? Comment s’appliquerait-elle? Quels en seraient les bénéfices? En outre, il existe plusieurs modèles du revenu minimum garanti qui existent déjà.
Le Mouvement d’Éducation Populaire Autonome de Lanaudière (MÉPAL), en collaboration avec le Syndicat des enseignantes et enseignantes du Cégep régional de Lanaudière à Joliette – FNEEQ-CSN convie la population à assister à une conférence publique gratuite qui se tiendra le jeudi 9 mars prochain de 12h00 à 14h00 au Cégep Régional de Lanaudière à Joliette à la salle Calimarose. Lors de cette conférence, Ève-Lyne Couturier, chercheure à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) viendra présenter différentes études de cas. Sylvia Bissonnette, coordonnatrice du Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec, membre du CREMIS et du Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ) viendra également présenter le point de vue de son regroupement sur l’impact d’un tel projet.
Informations au Mépal : 450 752-4700
info@mepal.net
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Une toute nouvelle Médiathèque !
Eh oui ! Elle est enfin arrivée : la médiathèque du MÉPAL !
Afin de rendre accessible au plus grand nombre la collection du Centre de documentation du MÉPAL, nous avons mis en ligne une médiathèque qui vous permet de consulter les titre que nous possédons ! Il s’agit actuellement d’une version Béta, c’est-à-dire qu’il y a encore beaucoup de travail et d’amélioration à y apporter.
Au cours des prochaines années, nous comptons améliorer tant la navigation au sein de la bibliothèque que son contenu ! De plus, éventuellement, nous souhaitons donner un accès privilégié aux membres du MÉPAL à des documents au format PDF, directement à partir de la bibliothèque virtuelle !
Pour le moment, il est possible à toutes et à tous de consulter les titres que nous possédons et de nous contacter afin de consulter documents qui vous intéressent ! Plusieurs documents sont accessibles en ligne grâce à un URL.
Pour accéder à la Bibliothèque du MÉPAL, à partir de notre site Web, il vous suffit de suivre le chemin suivant :
Documentation -» Médiathèque -» Centre de documentation
Bonne lecture !
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Formation d’accueil «ÉPA-MÉPAL»
Dès décembre, le MÉPAL commencera sa tournée d’atelier-formation «ÉPA MÉPAL».
Elle vise l’ensemble des groupes membres du MÉPAL !